Dieu aime la paix. Venez, jeune prince, quittez l’île de la captivité, joignez
le lion à la fleur blanche. Ce qui est prévu, Dieu le veut ; le vieux sang des
siècles terminera encore de longues divisions. Lors un seul pasteur sera vu dans
la Celte-Gaulle. L’homme puissant par Dieu s’assoira bien; moult sages
règlements appelleront la paix. Dieu sera cru avec lui, tant sera prudent et
sage le rejeton de la Cape.
Grâce au Père de la miséricorde, la sainte Sion rechante dans ses temples un
seul Dieu grand. Moult brebis égarées s’en viendront boire au ruisseau vif :
trois princes mettront bas le manteau de l’erreur et voient clair en la foi de
Dieu.
En ce temps-là, un grand peuple reprendra la vraie croyance en deux tierces
parts. Dieu est encore béni pendant quatorze fois six lunes et six fois treize
lunes. Dieu est saoûl d’avoir baillé des miséricordes et ce pourtant il veut
pour ses bons prolonger la paix encore pendant dix fois douze lunes.
Dieu seul est grand. Les biens sont fais ; les saints vont souffrir. L’homme du
mal arrive des deux sangs et prend croissance. La fleur blanche s’obscurcit
pendant dis fois six lunes et six fois vingt lunes, puis disparaît pour ne plus
reparaître.
Dieu seul est grand. les biens sont faits ; les saints vont souffrir. L’homme du
mal arrive de deux sang et prend croissance.
La fleur blanche s’obscurcit pendant dix fois six lunes et six fois vingt lunes,
puis disparaît pour ne plus paraître.
Beaucoup de mal, guère de bien en ce temps-là. Beaucoup de villes périssent par
le feu. Sus donc Israël vient à Dieu tout de bon.
Sectes maudites et sectes fidèles sont en deux parts bien marquées. Mais c’est
fait : lors, Dieu seul sera cru et la tierce part de la Gaulle et encore la
tierce part n’aura plus de croyance, comme aussi tout de même les autres gens.
Et voilà six fois trois lunes et quatre fois cinq lunes que tout se sépare et le
siècle de la fin a commencé.
Après un nombre non plein de lunes, Dieu combat par ses deux justes, et l’homme
du mal a le dessus. Mais c’est fait, le haut Dieu met un mur de feu qui
obscurcit mon entendement, et je n’y vois plus. Qu’il soit loué à jamais.