Une fille de la campagne, d’une extrême simplicité et d’une ignorance profonde se plaignait souvent à son curé d’être tourmentée de visions et de révélations quel que soit l’état dans lequel elle était. Le Curé, considérant sa grande foi, l’examina pendant très longtemps et lui conseilla d’embrasser la vie religieuse. Sous sa direction, elle entra en 1823 dans un couvent. Elle confiait à ses supérieurs que Jésus lui apparaissait presque toujours crucifié pour s’entretenir avec elle.
Ces communications la laissaient dans une grande tristesse et elle recommandait alors de prier pour la France : « Priez, priez jusqu’en 1830 », « Priez Dieu que le Roi n’écoute pas ses conseillers, et que sa main se retire de ce qu’on lui propose ; priez Dieu qu’il ne signe pas ». Personne ne savait de quoi elle parlait à ce moment là, mais on avait consigné ses paroles par écrit.
Le jour où parurent les ordonnances, elle dit « Le mal est fait, le roi a signé. » Elle continua dés lors à donner des avertissements plus pressants. Jésus lui dit « La famille royale va être punie, elle paiera les expiations qu’elle me doit. »
La religieuse de Lyelbe est morte dans son couvent prés de Paris en 1929, alors qu’elle était encore jeune.
Les paroles de la révélation qui suivent n’ont pas été écrites de la main de cette religieuse, ni sous sa dictée, mais retenues et recueillies de mémoire par une personne digne de confiance. Cette personne avait pour habitude de s’entretenir avec la religieuse. On peut donc être sur de l’exactitude du fond mais pas des expressions employées. La prophétie a été transmise pour la première fois en 1830.
Prophéties
Notre Seigneur lui dit :
« La démence et l’aveuglement régneront. » « Le bons désespéreront devant le succès de l’iniquité, et la France périrait si elle n’était consacrée à Marie. Mais ce qui appartient à ma Mère ne périt pas. » « L’expiation sera aussi grande que le crime, et J’ai à me venger fortement de la France, mais J’ai abrégé le temps qui m’est dû. »
« Vous aurez pour signe de la fin des choses quand l’un croira son triomphe assuré et qu’il s’applaudira de ce qu’il peut, car c’est dans sa force que Je le frapperai. » « Il se fera sentir aux miens, et ils se désoleront, mais l’épreuve sera courte. »
« L’aveuglement ira jusqu’au bout. » « Paris périra, mais ils diront : "Il y avait des souterrains sous Paris, et le feu y a été mis." Et ils s’endurciront. » « La seconde ville du royaume sera frappée et ils ne croiront point encore. » « Une troisième sera frappée et ils commenceront à crier merci. » « Et quand le sang aura coulé, l’enfant (illisible) rentrera »
« Il n’ira point habiter Paris, car les bêtes elles-mêmes n’en approcheront plus. » « Il choisira sa capitale vers le midi. » « Je lui donnerai un régent qui sera un saint, il suivra mes voies. » « Et la religion brillera, car il y aura un renouvellement. » « Je veillerai jusqu’au bout sur la famille de l’enfant (illisible), car Je me la suis choisie, et que Je veux qu’elle règne jusqu’à la fin. » « Elle sera environnée de dangers, (illisible) dressera contre elle toutes sortes d’embûches. »
« Ses ennemis seront acharnés contre elle, et leur malice n’oubliera aucun moyens. »