Soeur Marie Lataste est née en 1822 à la ferme du Grand Cassou prés de Dax et elle est morte en 1847 à Rennes, au terme d’une courte vie. - (Résumé de sa vie)
Prophéties
«Voyez comme Dieu a puni le péché des anges, comme Il a puni le péché d’Adam, comme dans tous les temps Il a puni les péchés des peuples par des fléaux terribles. Voyez comme dans un temps bien rapproché de vous Il a puni les crimes de votre France par des guerres qui l’ont désolée, et quels malheurs encore sont près de fondre sur elle. Dieu punira également le péché mortel dans chacun des pécheurs, s'ils ne se convertissent pas, pour vivre de la vie véritable, Il les condamnera au feu de l’enfer et les privera du bonheur du ciel.»
Notre-Seigneur parle à Marie Lataste de sa colère contre l’humanité corrompue et pécheresse :
« Je l'avais entendu le dimanche précédent ; sa voix, au lieu d'être douce, bonne et toute paternelle, me semblait être la voix de Dieu irrité contre les pécheurs. Sa bouche était pleine de menaces, Il s'exprima à peu près ainsi :
"Mon peuple, Je viens vous faire entendra ma voix et vous reprocher vos iniquités. La terre n'est qu'un foyer de corruption. J'ai regardé à droite et Je n'ai vu que vanité et mensonge ; J'ai regardé à gauche et Je n'ai vu que turpitudes et infamies qui font horreur. J'ai regardé dans le passé, et l'histoire des siècles n'est qu'un long mémoire de cruautés affreuses ; Je regarde le présent et Je vois tous les hommes s'élever contre Dieu, blasphémer son nom et violer ses lois. Mais Je m'élèverai contre ces superbes pécheurs, Je ferai gronder mon tonnerre au dessus de leur tête et ma foudre ébranlera la terre sous leurs pieds. J'éclairerai leurs yeux du feu de mes éclairs et les envelopperai dans le brouillard impénétrable de mes nuages. Ainsi Je jetterai la consternation parmi eux.
Hommes vindicatifs, sachez-le bien, la main de Dieu seul doit s'armer pour la vengeance. Si vous avez reçu une injure, plaignez-vous à Dieu.
Périssent votre or et votre argent, hommes avares ; et si vous demeurez attachés à vos richesses, vous périrez comme elles.
Hommes voluptueux, quelle vie est la vôtre ? Ne savez-vous donc pas que rien d'impur n'entrera jamais dans le royaume des cieux ?
Hommes superbes, qui êtes-vous devant le fils de Dieu qui s'est fait humble jusqu'à la mort de la croix ?
Mon Père, si ma voix n'est pas écoutée par les hommes, exterminez tous ceux qui vient et qui on les mains souillées de sang, le cœur rempli d'iniquités, l'âme esclave de Satan.
Mon Père, créez-moi un peuple nouveau, et que ce peuple glorifie votre nom dans le temps et dans l'éternité."
La voix du Sauveur Jésus était terrible et me glaçait d'effroi ; mais au moment de la bénédiction je me remis un peu, car je vis sa figure reprendre son air habituel de douceur et de bonté. »
«Il me semble être dans une grande place de Paris. Au milieu de cette place, je vis un jeune homme sur une petite colonne. Il était revêtu d'une robe rouge, il portait un diadème sur la tête ; il tenait son sabre dans le fourreau et un arc entre les mains. Ses regards étaient foudroyants et sa bouche prête à lancer des menaces. Je vis inscrit au-dessus de sa tête en caractères de feu : l'Ange exterminateur.
"Paris, ville exécrable, depuis longtemps tu mérites mon indignation, et si Je n'ai point fait tomber sur toi les flots de ma colère, c'est par un effet de ma Miséricorde. J'ai arrêté mon bras vengeur déjà prêt à s'appesantir sur toi. J'ai épargné la multitude innombrable des pécheurs pour ne point frapper les justes. Tes habitants te maudiront un jour, parce que tu les auras saturés de ton air empesté, et ceux à qui tu as donné asile te jetteront leurs malédiction, parce qu’ils ont trouvés la mort en ton sein.»
Et de Rome elle dit :
«Pendant plus de trois ans, cette ville où règnera un pontife âgé, semblera perdue.»
«Or, l’affliction viendra sur la terre, l’oppression règnera dans la cité que J’aime et où J’ai laissé mon cœur. Elle sera dans la tristesse et la désolation ; elle sera environnée d’ennemis de tous côtés, comme un oiseau pris dans les filets. Cette cité paraîtra succomber pendant trois ans et un peu de temps encore après ces trois ans. »
Mais ma Mère descendra dans cette cité ; Elle prendra les mains du vieillard qui siège sur le trône, et lui dira : «Voici l’heure, lève-toi. Regarde tes ennemis, Je les fais disparaître les uns après les autres, et ils disparaissent pour toujours. Tu m’as rendu gloire au ciel et sur la terre, Je veux te rendre gloire au ciel et sur la terre. Vois les hommes, ils sont en vénération devant ton nom, en vénération devant ton courage, en vénération devant ta puissance. Tu vivras et Je vivrai avec toi. Vieillard, sèche tes larmes. Je te bénis.»
La guerre aura été une miséricorde. On le reconnaîtra plus tard et ceux qui auront souffert seront dans la joie d’avoir contribuer à faire une France nouvelle en laquelle Dieu prendra ses complaisances. Une fois que la France aura payé sa dette, elle sera récompensée par une telle abondance de grâces et de bénédictions qu’en peu de temps, elle aura tout oublié de ses douleurs.
Pour les puissances qui auront à combattre avec tant de générosité, de courage et d’intrépidité, elles recevront de la France la plus grande récompense, celle de venir prendre place au sein de l’Église catholique, apostolique et romaine. Et l’Église, elle-même, sortira de ce baptême de sang, rajeunie et renouvelée.
Je vais mettre fin au règne de l’impiété, Je vais briser tous les obstacles et renverser tous les projets de ceux qui empêchent la lumière de se faire. La France sera sauvée par des moyens en dehors de toute connaissance, Dieu s’en réservant le secret jusqu’au dernier moment. Je me joue des projets des hommes, ma Droite prépare des merveilles, mon nom sera glorifié par toute la terre ; Je me plairai à confondre l’orgueil des impies et plus le monde sera hostile au surnaturel, plus merveilleux et extraordinaires seront les faits qui confondront cette négation du surnaturel.
A la place du trône de la Bête s’élèveront deux trônes glorieux : celui du Sacré-Cœur de Jésus et celui du Cœur immaculé.
Il sera reconnu que ce ne sera ni la force des hommes, ni la puissance des canons, ni le génie des industriels qui mettra fin à cette guerre. Mais elle se terminera que lorsque l’expiation sera achevée ; ayant hâte d’en finir avec l’impiété et de voir la France telle que la désire, J’abrègerai la durée par l’intensité !... Prenez courage et soyez convaincu qu’une fois la France victorieuse, Je ne la laisserai pas au pouvoir des impies ; le règne de Dieu est proche. Il va s’ouvrir par un fait aussi éclatant qu’inattendu. »
Marie Lataste écrit, le 20 novembre 1843, à son directeur spirituel :
Notre Seigneur « Oui, ma fille, au souffle qui sortira de ma bouche les hommes, leurs pensées, leurs projets, leurs travaux disparaîtront comme la fumée au vent.
Ce qui a été pris sera rejeté.
Ce qui a été rejeté sera pris de nouveau.
Ce qui a été aimé et estimé sera détesté et méprisé.
Ce qui a été méprisé et détesté sera de nouveau estimé et aimé.
Quelquefois un vieil arbre est coupé dans une forêt. Mais un rejeton pousse au printemps et les années le développent et le font grandir. Il devient lui-même l’honneur de la forêt. »
« La paix reviendra visiter la terre. La Sainte Vierge calmera les orages. Son nom sera loué et béni pour toujours. Les prisonniers et les esclaves seront remis en liberté. Les exilés rentreront chez eux, et les malheureux retrouveront la paix et le bonheur. »
« Alors, sur la terre, rien ne manquera à l'honneur de ma Mère. Les puissances infernales et leurs suppôts s'élèveront contre cette gloire de Marie, mais Dieu la soutiendra de sa force, et les puissances infernales rentreront dans leur abîme avec leurs suppôts. Ma Mère apparaîtra au monde sur un piédestal solide et inébranlable ; ses pieds seront de l'or le plus pur, ses mains comme de la cire blanche fondue, son visage comme un soleil, son cœur comme une fournaise ardente. Une épée sortira de sa bouche et renversera ses ennemis et les ennemis de ceux qui l'aiment et l'ont proclamée sans tache. Ceux de l'Orient l'appelleront la Rose mystique, et ceux du Nouveau Monde la Femme forte. Elle portera sur son front, écrit en caractères de feu : « Je suis la ville du Seigneur, la protection des opprimés, la consolation des affligés, le rempart contre les ennemis ».
Jésus parle de sa Sainte Mère :
« Le péché n'a jamais été en elle, et sa conception a été pure et sans tache comme le reste de sa vie. Je veux que sur la terre cette vérité soit proclamée et reconnue par tous les chrétiens. Je me suis élu un pape et J'ai soufflé dans son cœur cette résolution. Il aura dans sa tête cette pensée toujours, pendant qu'il sera pape. Il réunira les évêques du monde pour entendre leurs voix proclamer Marie Immaculée dans sa conception et toutes les voix se réuniront dans sa voix. Sa voix proclamera la croyance des autres voix et retentira dans le monde entier. Alors, sur la terre, rien ne manquera à l'honneur de ma mère. »