Marguerite-Marie Alacoque est née le 22 juillet 1647 et elle est morte le 17 octobre 1690. - (Résumé de sa vie)
Prophéties
Marguerite Marie dit en parlant de Jésus :
«Je comprends que la dévotion au Sacré-Cœur est un dernier effort de son amour envers les chrétiens de ces derniers temps, en leur proposant un objet et des moyens ainsi calculés pour les convaincre de l'aimer."
Marguerite Marie a vu :
"La conversion en masse des juifs ; elle n’aura lieu qu’après la mort foudroyante de l’Antéchrist."
"Un sixième de Chrétiens restés fidèles et cinq autres sixièmes du monde sous la domination de l’Antéchrist."
"Un peu plus de trois ans pour la sombre domination de l’Antéchrist. Le siècle de la fin commencera l’an deux mille."
Elle a aussi dit « c’est dommage que le solitaire d’Orval n’ait pas brossé, en cinq ou six coups de pinceau, la mort terrifiante de l’Antéchrist. »
Le 17 Juin 1689, Marguerite Marie dit à sa Mère Supérieure Saumaise :
« Il régnera cet aimable Cœur, malgré Satan et ses suppôts ! Ce mot me transporte de joie et fait toute ma consolation. (…) Il m’a fait voir son divin Cœur comme un bel arbre qu’Il avait destiné de toute éternité pour prendre son germe et ses racines au milieu de son Institut, pour étendre ensuite ses branches dans les maisons qui la composent afin que chacune puisse recueillir les fruits à son gré. (…) Ce sont des fruits de vie et de salut éternel (…). »
Par cette dévotion Jésus souhaite « redonner la vie à plusieurs en les retirant du chemin de perdition, en ruinant l’empire de Satan dans les âmes, pour y établir celui de son amour. »
Jésus lui fit au moins douze promesses dont les plus importantes sont : qu'Il bénirait ceux qui honorent Son Sacré-Cœur, qu'Il leur accorderait toutes les grâces dont ils ont besoin, qu'Il leur donnerait la joie de mourir en état de grâce s'ils recevaient la Communion chaque premier vendredi du mois.
D'après le Père Croiset, Marguerite Marie Alacoque a déclaré :
« Je mourrai assurément cette année, parce que je ne souffre plus rien, et pour ne pas empêcher les grands fruits que mon divin Sauveur prétend tirer d'un livre de la dévotion au sacré Cœur de Jésus, que le père N. fera imprimer au plus tôt.
Elle parlait de celui-ci dont cependant elle ne pouvait avoir naturellement nulle connaissance, puisque non seulement on ne pensait pas, pour lors, à y travailler, mais qu'on lui avait même écrit positivement qu'on ne serait en état d'y penser que dans quelques années »
Le Sacré Cœur
Son principe est d’être un amour du Cœur de Dieu
Son but est d’offrir à Dieu un culte de réparation
Son caractère est d’être un culte public
Son avènement marquera le retour de la paix et de la puissance de l’Eglise. Promesses faites par Notre Seigneur Jésus-Christ à Sainte Marguerite Marie Alacoque en faveur des personnes dévotes à Son Sacré-Cœur :
1/ Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état.
2/ Je mettrai la paix dans leur famille.
3/ Je les consolerai dans toutes leurs peines.
4/ Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
5/ Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
6/ Les pécheurs trouveront dans mon Cœur une source intarissable de ma miséricorde.
7/Les âmes tièdes deviendront ferventes.
8/ Les âmes ferventes s’élèveront à une plus grande perfection.
9/ Je bénirai les maisons où l’image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée.
10/ Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
11/ Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur et il n’en sera jamais effacé.
12/ A tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois neuf fois de suite, je promets la grâce de la pénitence finale : ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les Sacrements. Mon Cœur se rendra leur asile assuré à cette heure dernière.
Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1918, le Maréchal Foch consacra lui-même les armées françaises au Sacré-Cœur au cours d'une cérémonie privée dans l'Eglise de son quartier général à Bombon.
En octobre 1919, lors de la séance d'ouverture du conseil général de Tarbes, il déclara : « Si je devais faire l'historique de ce qu'ils furent, ces soldats, ce sont des pages d'épopée que vous entendriez. Ils ont dépassé toutes les limites de l'endurance, de la valeur et de la bonne volonté. Dieu sait en quelles épreuves terribles par la durée et la violence.
Les actes accomplis par les évêques, les fidèles et l'armée, pour réaliser le message du Sacré-Cœur, en particulier le déploiement fréquent (malgré les interdits) du drapeau du Sacré-Cœur sur le champ de bataille, joint aux prières, aux sacrifices et aux réparations de toute la France, lui ont attiré la protection du Christ.
Ne nous lassons pas de l'en remercier. »