Jeanne Vergne est née le 3 décembre 1853 et elle est morte le 2 janvier 1927 en France. (résumé de sa vie)
Prophéties
Au sujet des catastrophes à venir, le 10 Janvier 1918, elle écrit :
« Aujourd’hui, j’ai reçu une visite : je m’impressionne toujours trop quand on m’annonce des événements terribles. J’ai tellement foi en la miséricorde infinie de Dieu que je me révolte et j’envoie tout promener. Je réprouve les prophéties et les voyances. Faute d’explications plus prolongées, je me ferai des ennemis. »
Lettre du 20 novembre 1920 :
« Je crois que ce qui semble se tramer contre nous tournera un jour à l’avantage d’une France assagie et visiblement guidée par Dieu, vers les destinés qu’il lui prépare ».
Lettre du 2 décembre 1920
« Personne ne peut se figurer comment Il nous sauvera ; c’est son secret à Lui, c’est ce qu’Il m’a fait entendre à la fin de la messe à Montmartre, quand le nonce donnait la bénédiction pontificale. Je me suis agenouillée et regardant le divin ostensoir, j’ai dit « Seigneur, n’avez-vous rien à dire à ma pauvre petite servante ? » J’ai entendu « Je sauverai ta Patrie ». Je sais que le Bon Dieu peut sauver la France et avec elle, le monde entier, parce qu’il n’y aurait de sécurité nulle part si la France disparaissait. C’est ce que mon Divin Maître m’a fait comprendre. On dirait que toutes les puissances de l’enfer sont déchaînées contre notre pauvre pays et notre race. J’ai beaucoup souffert aujourd’hui, le diable est furieux ».
Lettre du 2 mai 1924 :
«Les forces de Satan ont des limites et la puissance de Dieu peut tirer le bien du mal. »
A l'aube de Pâques de la même année, Notre Seigneur lui avait dit :
«Tu crois à ma résurrection ? Eh bien ! Crois à la résurrection de la France qui sera renouvelée après la prédication de l'Evangile. »
Jeanne Vergne a prévu de dures épreuves pour notre pays, notamment de sévères restrictions alimentaires :
«Ce que vous avez à la poignée, vous l'aurez à la pincée. »
Mais le 23 juin 1925, elle notait une réconfortante promesse du Sacré-Cœur :
«Je L'ai prié (à Montmartre) ce Cœur si bon et si doux.
Il m'a dit : «Oui, Je vous sauverai. J'adoucirai l'épreuve. Ma Mère très Sainte et tant aimée me supplie pour cette France qu'elle aime tant, dont elle est la Reine et la protectrice. Je ne puis rien lui refuser et c'est à Elle seule que vous devrez votre salut. »
«Nous ne pouvons savoir ce que Dieu fera (pour la France). Nous ne pourrions le comprendre s'il daignait nous révéler ses desseins.... Personne ne peut se figurer comment il nous sauvera, c'est son secret à Lui. »
Le 22 Juillet 1926 elle écrit :
«Le Seigneur veut sa France toute à Lui avec tout son territoire. La France redevenue chrétienne et soumise à son Dieu rayonnera dans le monde parce qu'il est dans les desseins de Dieu de la sauver et de lui rendre tous ses droits. »
Le 24 avril 1898, elle vit à Notre-Dame des Victoires le Christ en majesté, vêtu de lumière et dominant comme un balcon où des émeutiers agitaient un drapeau rouge et écartaient violemment une grande croix. Cela dura quelque temps, sous un ciel gris et morne, et le ciel s'ouvrit finalement, découvrant Jésus qui écartait les fauteurs de trouble et leurs partisans, et fixait la croix très haut, dans le ciel azuré de la France ; de nombreuses petites âmes venaient en pleurant de joie vers la croix restaurée, toute lumineuse.
Dans une lettre du 18 janvier 1926, elle écrivait :
«Les temps difficiles que nous traversons et qui menacent de devenir plus durs encore, me font adresser à Notre Seigneur de plus ardentes prières. Il a mis dans ma pensée de telles consolations que j'en ai plus de courage. L'homme de génie que sa divine sagesse a promis à la France chrétienne et fidèle à son amour, sera accueilli avec joie, même par ceux qui aujourd'hui sont ses adversaires.
Je crois que pour cela, il faut que nous passions par de telles épreuves qu'il soit nécessaire de bouleverser toutes nos institutions pour rétablir l'ordre, rendre à ce malheureux pays une organisation qui lui manque et rétablir son crédit».
Elle écrit le soir du Samedi Saint 1915 :
« Je pensais à la guerre, aux zeppelins, aux avions et j’eus la vision d’un ange qui parcourait le ciel. Je me dis que ce n’était pas un aviateur comme les autres, ses ailes étaient autrement puissantes et rapides. Je pensais que c’était une promesse de protection pour nos hardis défenseurs. Mais il me fut expliqué que c’était « l’Ange de la Résurrection » qui parcourait l’univers pour annoncer aux nations la résurrection de la France ».
Le 22 janvier 1926 :
« Je suis ici dans la cathédrale de Chartres, à la messe de huit heures. Notre Seigneur me fait entendre des paroles dont je dois écrire le sens :
« La France en ce moment est envahie par des étrangers de tous les pays. Beaucoup doivent retourner chez eux parce qu’il n’y aura plus d’argent à gagner dans notre pauvre pays. Le Seigneur veut le France toute à Lui avec tout son territoire.
La France redevenue chrétienne et soumise à son Dieu rayonnera dans le monde parce qu’il est dans les desseins de Dieu de la sauver et de lui rendre tous ses droits ».
Les poésies de Jeanne Vergne prédisent les mêmes faits que la correspondance : le triomphe de la France et de l'Eglise sera précédé de grandes épreuves :
«Hélas le temps n'est plus aux trompeuses chimères.
Si les réalités nous paraissent amères
Nous savons qu'il faudra quand même les subir.
Nos grands soldats disaient :«Tenir. Il faut tenir !...».
Ce mot d'ordre donné par des âmes vaillantes
Peut rendre l'énergie aux âmes défaillantes
Il peut aller partout réveiller des échos
Dans les cœurs effrayés d'un terrible chaos
Nous sommes là devant nos immenses ruines
Il faut nous appuyer sur des forces divines
Nous devons écarter les ronces du chemin
Tracer la route.... et Dieu peut nous tendre la main
Après les jours sanglants, voici les jours mauvais
Nous les traverserons en vivant désormais
Avec plus de sagesse.... et malgré nos misères,
Nous saurons inventer les choses nécessaires
Le bien être produit d'un orgueilleux progrès,
S'évanouit, laissant les plus amers regrets
La lutte pour la vie est une autre souffrance
Et nous aurons besoin d'une grande espérance
Les sévères leçons de la nécessité
Ramèneront les jours de la postérité...
Pour nous encourager, nous aurons la prière
Nous savons qu'il bénit les plus humbles travaux
Et sa bonté divine adoucira nos maux».
Poème du 12 Mai 1924 :
« Nous avions invoqué notre Sainte Lorraine
Jeanne d’Arc, Saint Michel et anges des Cieux
Les suppôts de l’enfer ont l’audace pour eux.
Cette audace, à l’abîme, aujourd’hui nous entraîne.
On pourrait expliquer ce triomphe du mal
Par l’incompréhensible et fatale faiblesse
D’un pouvoir qui prétend gouverner et qui laisse
Les traîtres préparer leur succès final.
Nous recourons à Vous, Ô divine sagesse !
Seigneur, Vous sauverez ce malheureux pays !
Ô Maître bien aimé ! La France de Clovis
Vous implore ! Voyez sa terrible détresse !
Voyez nos cœurs brisés de douleur et d’effroi !
Ne laissez pas la France entre des mains infâmes,
Des tout petits enfants, il faut sauver les âmes,
Les élever pour vous, ô notre divin roi ! »
Le 15 août 1925, dans un poème, Jeanne Vergne implorait la venue du Chef sauveur annoncé :
«De la France, ô Marie ! Obtenez le pardon ;
Rappelez au Seigneur sa divine promesse :
Un chef, que guidera l'Eternelle sagesse,
Dans le texte des lois remettra son saint Nom.
Les douloureux échecs que vous avez permission
Pour que nous comprenions nos austères devoirs
Nous font craindre des jours sinistres et bien noirs...
Seigneur, vous régnerez malgré vos ennemis.
Vous régnerez chez nous, vous l'avez dit Vous-même.
C'est Votre Cœur Sacré dont l'amour infini
Nous promet un grand chef que vous avez béni
A qui vous donnerez l'autorité suprême.
Il aura pour parler, en votre nom, Seigneur
Et pour vous ramener la France toute entièrement
L'Esprit-Saint qui répand sa divine lumière
Dans cette intelligence et dans ce noble cœur.
Cette âme de héros à l'humilité sainte
Que vous aimez chez ceux qui par vous sont choisis
Pour vos gestes divins... De douloureux soucis
Mettent dans sa prière une émouvante plainte.
Et si dans sa douleur, il exprimait un vœu
Donnez-lui pour l'aider dans une tâche ardue
Des chrétiens comme lui... Car la France est perdue
Si vous ne venez pas la sauver, ô mon Dieu !
Paraitra-t-il bientôt sur la scène du monde
Le génie inconnu que nous attendons
Pour nous dédommager de lâches abandons
Et pour nous délivrer de cette tourbe immonde
Que déversent chez nous tant de peuples divers ?
Un grand chef de l'état, vaillant, pieux et sage
Vous rendra, ô mon Dieu ! Le solennel hommage
Que la France vous doit aux yeux de l'univers.
Alors, jetant au loin son masque d'athéisme,
La France prouvera à d'autres nations
Qui l'ont sacrifiée à leurs ambitions
Qu'elle renaît, malgré leur féroce égoïsme. »
En 1903, Notre Seigneur dit à Jeanne Vergne :
« Rassure-toi, l'Eglise de France redeviendra plus puissante qu'elle ne le fut à aucune époque de votre histoire »