Czeslaw Andrzej Klimuszko est né le 23 Août 1905 et il est mort en 1975 en Pologne.
Résumé de la vie des predictions et des visions dont fut favorisée le père Czeslaw Klimuzsko.
Ses parents, Vincent et Sophia étaient agriculteurs et leur condition de vie était modeste, car ils avaient une grande famille. Il fréquenta l’école, puis après son diplôme il rejoignit l’Ordre des Frères mineurs à Lviv. A 20 ans, il commença son noviciat dans le village pittoresque de Paclawska où se trouve l’image miraculeuse de Kalwaria. Il y avait dans ce lieu de nombreux pèlerins.
En 1926, Czeslaw fit ses premiers vœux puis termina ses études secondaires.
En 1934, il fut ordonné à Cracovie. Ses supérieurs l’envoyèrent alors dans plusieurs endroits puis la seconde guerre mondiale commença. Czeslaw partit se cacher au monastère franciscain de Kalisz.
Lors du voyage, à la gare de Lodz, plusieurs policiers battaient à coups de crosse les voyageurs pour les faire sortir du train. Personne n’était épargné, ni même les femmes ou les enfants. Les policiers vérifiaient les papiers de chacun, hors le père Czeslaw n’avait aucun papier et redoutait ce qui risquait de lui arriver. Puis quand vint son tour, le policier chancela, et se tournant vers un mur, commença à vomir. Le père Czeslaw saisit le moment pour s’enfuir, et gagna le monastère de Kalisz.
Quelques mois après son arrivée à Kalisz, il fut arrêté par la Gestapo.
Czeslaw raconte « Dix mois plus tard, pendant l'occupation allemande, un accident s'est produit, qui a commencé réellement à me rendre compte de ma perception extrasensorielle. En 1940, j’ai été emmené par la Gestapo à Kalisz, et emprisonné temporairement à Wierzbica, un village allemand à 19 km seulement de Radom. C’était une matinée tranquille du mois de mai, une escouade de nazis nous a envahis par la force, visant à punir certains habitants, et combler leur quota du Troisième Reich. J’ai ressenti une grande terreur lorsqu’ils dirigèrent vers moi le canon d’un fusil, puis on me dit de rejoindre tous les prisonniers, pour qui on avait décrété une peine de flagellation médiévale. Les auteurs ont dit aux gens de se coucher sur une souche d'arbre, puis certains les ont sadiquement torturés, et pour finir à coups de baïonnette. Ils m'ont dit de contempler leur travail bestial. Les tortionnaires qui maltraitaient physiquement et moralement les innocents me parlaient. C'était l'humiliation vaine de mon peuple soumis à leur peuple. Ils m’ont donné un appareil photo tout en m’injuriant, pour photographier toute la compagnie des SS avec leurs fusils dans les mains. Mais quand ils ont voulu me forcer à exécuter ce marché, je les ai fermement défiés. Je ne pouvais pas, je ne pouvais pas permettre qu’on humilie ma dignité d'homme et de Polonais.
Ma résistance les a poussés dans la rage. Ils m’ont battu et mutilé.
Etre la victime d'une injustice et voir la perversion d'un homme avec une tête de mort sur sa tête m’a sensibilisé, cet accident a causé un choc violent en mon fort intérieur, qui à son tour a déclenché en moi des énergies psychiques latentes, qui ne m’étaient pas connues, et a soulevé un certain mécanisme dans les centres de mon cerveau, réveillé une autre conscience, par laquelle j'ai commencé à regarder et à pénétrer la structure psychophysique de l’esprit humain. A certains moments, j'ai commencé à voir une sorte de film avec des scènes de la vie qui se manifestait pour certaines personnes.
Je me sentais bien dans mon esprit. Il y a eu un choc, une percée : quelque chose s'est produit.
Bientôt, ce «quelque chose» a attiré mon attention tandis que je regardais une photographie de quelqu’un. Je voyais sortant de cette photographie une vision subtile de sa vie. La photographie devint plus tard ma clé dans la résolution de cas difficiles. "
Cependant, après cet événement, il fut libéré sous condition de ne pas quitter la ville. Mais Czeslaw acheta vite un billet de train pour Varsovie. Là encore il n’avait pas de papiers, et alors que les autres passagers étaient conduits dans une salle puis soumis à un examen détaillé, personne ne regarda dans le compartiment de Czeslaw. Lors du voyage, deux policiers entrèrent dans le compartiment de Czeslaw, regardèrent la salle de bain et l’entrée du compartiment, et là, chose étrange, ils se mirent à dire des choses incompréhensibles, bien qu’ils n’étaient pas ivre. Après un certain temps, ils sortirent du compartiment et Czeslaw n’eu pas plus d’obstacles pour franchir la frontière.
Après la guerre, il prit un poste à Prabuty, et aida du mieux qu’il pu les familles brisées par la guerre et les sans abris auxquels la Croix Rouge n’arrivait pas à faire face. Il écrivait des lettres et donnait des informations aux personnes qui cherchaient leurs proches disparues.
Le Père Czeslaw accueillait tout le monde. Là commença sa réputation de « voyant », le père Czeslaw raconte :
« Pour comprendre la vie d’un voyant, on doit être familier avec son caractère spécifique. Le clairvoyant est une personne qui peut avoir beaucoup de défauts, de laides habitudes peuvent remplir sa vie, mais il doit avoir une force inébranlable et constante, un grand amour des autres et la volonté de les aider dans leur souffrance avec sympathie et surtout un constant désintéressement. Il souffre de la même façon que souffre un autre homme de la misère humaine. Si j’arrive à prendre conscience avec toutes ces années du caractère spécial de ce don, c’est probablement grâce à l’étincelle de joie qu’il met dans le cœur troublé des hommes, et pour cela je n’aurais pas vécu en vain. »
De 1948 à 1952, Czeslaw se cacha sous un autre nom dans un cloître franciscain.
Puis en 1952, ses supérieurs l’envoyèrent au diocèse de Wroclaw comme prêtre. Il connu une crise intérieure qu’il surmonta avec l’aide de Dieu.
Après avoir été prêtre dans d’autres lieux, ses supérieurs l’envoyèrent travailler au monastère d’Elblag où le moine franciscain entama un période de travail intensif où il s’intéressait à l’homéopathie et à bien d’autres choses encore.
Czeslaw publia plusieurs livres de recettes à base de plantes (150 prescriptions médicales) et de principes d'hygiène de vie suivant les maux.
A propos de l'Aloès par exemple, pour retrouver la santé, il écrit :
« Cueillir une feuille d'un aloès adulte (âgé de 5 ans). L'entreposer à plat durant 5 jours dans un endroit sombre, frais et aéré, enroulé dans du papier de journal.
Le 6e jour, débarrasser la feuille de ses épines, la couper par le milieu et en recueillir le gel translucide qui se trouve au centre, dans un pot.
Le mélanger à l'aide d'une spatule de bois à un volume équivalent de miel naturel. Ajouter du bon vin rouge pour en faire un sirop.
Fermer le bocal à l'aide d'un couvercle de liège ou de terre. Laisser macérer le sirop durant douze jours avant de le consommer. »
En 1964, lors d’une réunion, il prédit à tous une inondation catastrophique au Nord de l’Italie. Quelques années plus tard cette prophétie se réalisa dans les détails alors que le père Czeslaw était lui-même en Italie, et voyait de ses yeux la catastrophe.
En 1967, il prédit la mort du cardinal Hlond, primat polonais, ainsi que la mort de l’évêque Lukomski : « Je vois la mort inattendue du cardinal Hlond le 24 Octobre. La cause de sa mort sera ses poumons, à moins que ce ne soit le froid ou la grippe qui ne le prenne. Ensuite, celui qui se trouve immédiatement après dans la hiérarchie mourra subitement. » Quatre mois plus tard tout ce réalisa au mot, le cardinal mourut d’une pneumonie en Octobre 1947, tandis que l’évêque Lukomski, revenant de l’enterrement du cardinal, a été tué dans un accident de voiture.
Le père Czeslaw pouvait aussi, à partir d’une photographie de quelqu’un, connaitre sa nature, son destin, l’état actuel de sa santé et son humeur du moment.
Invité par des amis, Czeslaw dit à quelqu’un qui lui tendait la photo de son fils « Vous allez apprendre beaucoup de choses à propos de lui, comment il sera et comment il se comporte. »
Les parents n’eurent pas envie d’approfondir cette conversation et partirent.
Un ami s’exclama : « Mais ce garçon est un futur bandit ! », « Malheureusement oui, répondit un autre, il se bat brutalement avec ses camarades d’école, et même avec un couteau. »
Le père Czeslaw qui recevait de nombreuses sollicitations de gens lui demandant conseil disait « Clairvoyant. Chaque fois que j’entends ce mot à mon adresse, je me sens désagréablement embarrassé. Parce que sous ce mot se cache un grand risque, de l’angoisse et de la responsabilité. Je n’aime pas ce nom, mais j’ai besoin de l’utiliser parce qu’il n’y en a pas d’autres. »
« L’expérience la plus pénible est de voir des scènes dramatiques qui se déroulent, alors que l’on ne peut rester qu’un spectateur passif, sans aucune possibilité d’influence. C’est un choc qui naît dans l’âme, et cette prise de conscience est associée à la responsabilité de notre décision dans l’issue de l’affaire qui nous est confiée. »
En juin 1975, le père Czeslaw fut sollicité pour expliquer un combat légendaire : celui du Major Hubal et savoir où se trouvait sa tombe. En regardant sa photo, il vit toute la topographie du lieu où lutta héroïquement le Major Dobrzanski, surnommé Hubal.
Alors qu’il commençait à devenir très populaire en Pologne, les journaux ont commencés à le ridiculiser comme un « charlatan ».
En 1948, un homme vint lui demander des informations sur son fils, dont il était sans nouvelles depuis le début de la guerre. Le père Czeslaw regarda la photo, puis le vit sur une moto, dans des nuages denses et il sentit que cela ne se reproduirait plus. Le père Czeslaw en déduisit que le fils était mort. Après ces révélations, l’homme se releva nerveusement de sa chaise et présenta ses excuses. Il lui avoua qu’il était venu ici le confondre comme un imposteur, et qu’il avait fait le pari avec ses amis de se moquer du père Czeslaw.
Des Polonais vivant à Monte-Carlo, après une visite au père Czeslaw dans cette ville en 1975, écrivirent:
‘’ Nous avons beaucoup apprécié l'ambiance autour de l’intéressant Czeslaw Klimuszko. La spécialité de ce célèbre voyant est, comme vous le savez, de retrouver les objets ou les gens perdus. Et de le faire correctement et sans erreurs. Tous ceux qui l'ont rencontré en personne ont pu le voir à Monte Carlo. Des scientifiques de différents pays vinrent à lui, venant des coins les plus reculés du monde. Ils ont apportés des photographies de personnes que le voyant ne connaissait pas et n'avait jamais vu. Klimuszko a parlé de leurs aventures, de leur vie, des conflits familiaux et des maladies avec d’étonnantes précisions détaillées.
Ici, certains tentent de deviner ou de fournir des éléments de réponses sur la façon dont il aurait pu avoir ces informations par d'autres canaux que ceux extrasensoriels.
L’interprétation est l’expérience la plus intéressante.
Certains de nos journalistes en Pologne sont si mauvais qu’ils continuent à ridiculiser quelqu’un d’éminemment grand. Cet homme qui a passé la plupart de sa vie à aider les gens malheureux de façon désintéressée ne peut lui même attendre aucune aide. Dommage que les chercheurs n'aient pas pris la peine jusqu'ici d’analyser le phénomène de Klimuszko. Peut-être qu'ils avaient peur du ridicule. " C’est ainsi que pendant des semaines, Czeslaw accepta des invitations où on lui demanda de participer à des expériences psychotoniques en Pologne et à l’étranger. Les scientifiques qui l’étudièrent furent marqués par ses capacités exceptionnelles et sa modestie.
En 1978, lorsque les moines ont appris l’élection du Pape Albino Luciani, qui prit le nom de Jean Paul Ier, Czeslaw dit tristement : « Pourquoi l’ont-ils choisit ? Après tout, il mourra dans un mois. » Les moines pensèrent que Czeslaw plaisantait. Malheureusement, un mois après le Pape mourrait assassiné.
Les moines demandèrent alors à Czeslaw : « qui sera le futur Pape ? »
Le voyant répondit avec joie : « Maintenant, le pape sera le cardinal Wojtyla ». Là encore, les moines pensèrent qu’il plaisantait, un futur pape polonais était invraisemblable.
Un père franciscain, le père César raconte ce que lui dit Czeslaw avant le début du pontificat de Jean Paul II :
« Ce sera l’un des plus grands Papes. Il commencera une nouvelle ère de l’église et il sera polonais. Il rendra la Pologne célèbre dans tous les pays du monde. Pour l’Eglise, il régnera avec beaucoup de succès. »
Au cours des dernières années de sa vie, la santé du père Czeslaw s’est grandement détériorée. Il surmonta avec difficultés une tuberculose qui affaiblissait son corps.
En 1980, il resta à Lubomierz et malgré sa bonne humeur voyait moins de monde.
A propos de son succès il disait :
« La gloire est une chose stupéfiante pour des imbéciles ... la renommée est la première surprise, puis vient la déception, l'angoisse et enfin le fardeau de la responsabilité envers le peuple. »
Il déclara dans sa cellule que ses actions n’avaient rien de miraculeuses, mais plutôt dues à une sensibilité de la force mentale, auquel sont sensibles certaines personnes.
Le 22 Août 1980, le père Czeslaw fut transporté à l’hôpital et reçut la sainte communion. Il avoua être serein à l’idée de rencontrer le Seigneur.
Le 25 Août au matin, le père Lucius Chodukiewicz lui donna le dernier sacrement : l’onction des malades puis le père Czeslaw est mort dans la journée. Ce fils de Saint François aura partagé tous ses dons étonnants pendant plus de 70 ans.
Lors de ses funérailles le 28 Août à Elblag, en présence de 50 prêtres, son cercueil fut assiégé par des gens qui voulaient embrasser ses mains et ses pieds. Malgré le lieu du cimetière qui était très reculé, autour de 8000 personnes se sont réunies pour remercier le père Czeslaw du grand amour qu’il leur avait témoigné.
Quelques paroles du Père Czeslaw :
"Est-ce que les progrès fantastiques de la technologie ont apporté à l'humanité le bonheur ? L'homme moderne est complètement perdu.
Il a perdu son intérieur, le "je", perdu l’harmonie de son esprit, mutilé sa personnalité, il est devenu en partie esclave des mécanismes de la matière. (…) Tout cela mange l’homme mentalement et physiquement "
"Les paradoxes de la civilisation moderne sont en désaccord avec toutes les lois naturelles de la vie humaine. La société humaine devient une foule épaisse, l'unité a été submergée. Il n'y a pas de conditions favorables pour le développement individuel et cela conduit par conséquent à la disparition de nombreux traits de personnalité. Les médias (radio, télévision, presse) imposent une unité de pensées toutes prêtes, des idées, des aspirations. Ils nous obligent à vivre en accord avec des modèles imposés, selon un modèle commun. L’homme est étourdi par le bruit et la nécessité de se dépêcher. (…) Cette situation dramatique est aggravée par l'épidémie généralisée de l'ivresse. La conséquence de cela est la brutalité, la sauvagerie, la disparition de la culture dans la vie quotidienne. Et la foule devient un cauchemar pour l'individu. "
"L'amour conjugal est la psychothérapie la plus efficace pour l'homme torturé par le rythme de vie d'aujourd'hui. (...) "