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Histoire de Soeur Maria Bordoni


Maria Caterina Bordoni est née en 1927 et elle est morte en 1978 en Italie.

Résumé de la vie et des apparitions dont fut favorisée Soeur Maria Bordoni

Maria Bordoni fut favorisée de nombreuses visions dans l’Eglise Saint Eusèbe à Rome. Elle a peint elle-même l’apparition de la Virgo Dolorosa » sur deux portraits comme la Vierge lui est apparue. Maria Bordoni diffusa ainsi des messages sur la purification du monde et de l’Eglise entre 1943 et 1947. Car elle fut chargée de nombreux messages pour les prêtres, mais aussi pour le monde. La Sainte Vierge demandait des pratiques et des prières expiatoires.

Elle lui révèla aussi que la justice divine viendrait comme une nouvelle pentecôte dans l’Eglise.

Maria Bordoni rapporta ces paroles de la Sainte Vierge : « Ma fille, c’est ta Mère qui te parle. Ecoute moi attentivement et dévoile à tout le monde ce que Je vais te dire puisque les hommes, malgré mes avertissements, ne retournent pas à Dieu, résiste à la grâce et n’écoutent pas ma voix. (…) Des jours sombres et épouvantables se rapprochent. L’humanité est entourée de l’épais brouillard des nombreux et graves péchés qui désormais recouvrent la terre. (…) Les prêtres doivent s’unir par la prière et la pénitence et propager la dévotion aux deux Cœurs, parce que mon heure est proche, avec le triomphe du Cœur de mon Fils et de mon Cœur Immaculé de Médiatrice entre les hommes et Dieu. (…)

Dites souvent, les bras en croix : « Reine de l’Univers, Médiatrice entre les hommes et Dieu, Refuge de tous nos espoirs, faites-moi miséricorde. »

En 1951, Mgr Marchetti publia cette mise en garde officielle : « Depuis quelques temps, on diffuse à Rome et dans d’autres villes d’Italie et d’Europe des feuillets imprimés et d’images exposant des prétendus messages de la Très Sainte Mère de Dieu aux prêtres. (…) A ce sujet, l’autorité ecclésiastique avertit les fidèles (…) que l’origine surnaturelle alléguée des dits messages n’a aucun fondement. »

Maria devint Carmélite. Elle reçutt les stigmates alors qu’elle vivait à Rome sous une stricte direction spirituelle. Elle offrit toute sa vie pour la sanctification des prêtres. Maria Bordoni initia une « pédagogie des petites choses », sur laquelle elle travaillera toute sa vie. Maria Bordoni décrit en 1956 « Nous avons tous une faible volonté, mais n’est-ce pas un mal commun ? (…) Aidons nous les uns les autres !

Cherchons des petits remèdes, ne pensons pas aux grandes choses, qui peuvent aiguiser l’orgueil. Notre volonté doit concerner la réalité au jour le jour, avec courage et fermeté. Je ne vous dirais pas de faire des grands actes d’héroïsme (…), mais de démontrer votre volonté dans les petites actions de tous les jours : se lever à temps, être gentil, poli et bon, supporter l’adversité en récitant des prières, et en montrant toujours un visage serein, savoir se taire quand il faut, montrer la force de sa volonté, une volonté ferme et forte… Nous devons arriver à posséder ce désir. Comment y arriver ? Eh bien lentement, éduquons-nous. Il est bon pour y arriver de lire, de méditer, de prier surtout. Mais rappelez-vous que vous avez la volonté ».

Maria Bordoni dit en 1956 : « Bien sûr, nous rencontrons des obstacles, grands et petits, de sensibilité excessive à cause de notre nature ou du monde ; nous devons les surmonter, et à travers eux, bouger! Si je souffre à cause de ma sensibilité excessive, je dois me maîtriser et aller de l'avant avec courage et confiance. Si vous êtes tentés par l'orgueil, vous devez vous ramener à l'humilité. Si c’est d’impatience alors allez vers plus de douceur. (…) Les petits malentendus de la vie quotidienne, les différences de caractère qui se produisent dans la vie quotidienne, ne doivent pas nous arrêter ; vous devez vous maitriser, et arrondir les angles.

Ne nous hâtons pas de nous nous souvenir encore des péchés passés ! Ne vaut-il mieux pas penser à la vertu à conquérir et faire un plan d’attaque, plutôt que de pleurer sur la tombe de nos péchés ? Vous perdez du temps ! »

Au Noël 1970, elle dit : « Regardez ce bébé (enfant Jésus), regardez sa Mère et la pauvreté dont ils sont entourés ! Voyez qu’ils n’ont guère de besoins dans leur vie. (…) Voyez comment ils évoluent à chaque privation, car jamais la privation n’a pris le pas sur la sérénité et la paix de cette Sainte Famille. »

Le 13 octobre 1948, elle a fondé avec Mgr Domenico Dottarelli, une communauté religieuse de victimes expiatrices « Les petites sœurs de la Mère de Dieu », dans la Sainte maison de Lorette.

En 1950, Maria Bordoni et cinq sœurs "Mater Dei" arrivèrent à Ardea, une ville abandonnée tant spirituellement que civilement à cause la guerre. L’Evêque Albano attribua un logement aux sœurs dans la maison paroissiale reconstruite après la guerre civile. Maria Bordoni instaura l’objectif de prendre soins des enfants, les accueillir la journée pour leur éducation laissant ainsi aux parents le temps de se consacrer à leur travail. Son projet d’accueil reçut des promesses de soutient et d’appui. Elle enseigna aux enfants la sagesse et le catéchisme.

En 1952, la cardinal et évêque Pizzardo bénit la première pierre de l’Ecole d’Area. La population participait en masse.

Maria Bordoni est morte à Rome en 1978, dans la ville qui l’avait vue naître.

Source: Toutes les Prophéties - Prophéties de Soeur Maria Bordoni

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