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Histoire de Joséphine Reverdy Raimbault

Joséphine Reverdy est née le 13 mai 1854 dans le Cher et elle est morte le 28 août 1908.

Résumé de la vie de Joséphine Reverdy Raimbault

Sa famille était pauvre et chrétienne. Son frère était garde chasse à Boulleret où sa famille habitait, près de Léré, dans le Cher. Sa mère était très pieuse et s’occupait de sa famille.

Après sa communion, elle entra dans la Congrégation des enfants de Marie établie dans leur paroisse. Joséphine était croyante, pieuse et dévouée à sa famille : tout son entourage louait ses qualités.

Le 21 Juillet 1871, les parents de Joséphine la marièrent avec un bucheron : Louis Raimbault et elle devint Madame Raimbault. Elle n’a que 17 ans.

Ce nom lui est peu souvent désigné, dans les recueils de prophéties. C’est le nom de Joséphine Reverdy, son nom de jeune fille qu’on lui désigne le plus. Elle était mariée depuis peu de temps quand elle eut ses apparitions.

Tout commença lorsqu’elle était affligée d’une maladie mystérieuse et incurable qui la faisait beaucoup souffrir qui débuta cinq mois après son mariage. Le côté droit de son corps était paralysé. Elle décida de se rendre à Lourdes, mais sans résultat. Pendant sa maladie, elle donna naissance à une petite fille qu’elle arrivait à allaiter elle même. Elle eut cependant du mal à mener une vie normale d’épouse pendant plus de trois ans. Elle supporta tout avec bon caractère. Ces amies de la Congrégation venaient souvent la visiter en disant « Allons voir cette fleur des bois ».

Lorsque son enfant eut 18 mois, la maladie s’aggrava, les douleurs étaient atroces, Joséphine n’arrivait plus à manger et elle est d’une maigreur effrayante.

Le 11 décembre 1875, Joséphine avait 22 ans et elle fit à Dieu cette prière : « Mon Dieu puisque vous ne jugez pas à propos de me guérir ; puisque le Saint Vierge ne daigne point intervenir pour ma guérison, pas plus que les martyrs dont je porte les reliques, faites moi souffrir tant que vous voudrez, je ne m’en plaindrais jamais ! »

C’est alors que le Vierge lui apparut, Elle était d’une beauté indescriptible, et portait un voile blanc, la lumière qui l’entourait était intense. Joséphine put lire les mots au dessus des yeux de la Vierge « Amour et humilité » et sur ses lèvres « Aie confiance en Dieu et la Sainte Vierge et la guérison te sera accordée. » Entre les bras de la Vierge qui s’entrouvraient elle put lire « Suis-moi, Je mène au Ciel. » Puis Elle disparut.

Peu après Joséphine sentit un frissonnement dans tout son côté paralysé, son œil éteint voyait la lumière du jour, son bras remuait, sa jambe faisait quelques mouvements.

Elle appela sa mère « Maman, si je vous disait que dans une heure je serais guérie et levée ? » Sa mère lui répondit « Tu es mourante mon enfant, ce serait un grand miracle ». « Tu n’auras pas ce bonheur », ajouta sa belle sœur. « Et bien ! Ce ne sera pas dans une heure, c’est tout de suite » leur répondit Joséphine. Et elle se lèva, joyeuse.

Aussitôt on prévint le curé, qui vint la voir. Le jour de Noël, Joséphine alla à la messe, et devant toute sa paroisse, fit une grande impression. On pensait voir une ressuscitée.

Le 16 mars 1876, Joséphine vit une deuxième apparition. La Vierge lui prédit de longues souffrances et la persécution du malin. Le voile de la Vierge était blanc mêlé de noir, Elle lui dit : « Reçois les grâces que Dieu t’accorde avec reconnaissance et remerciements. Il te béni selon ton mérite ; parfois tes prières sont peu ferventes et peu dignes d’être présentées à Dieu. Ta guérison est à peu prés complète, mais ne sera jamais bien fondée ni parfaite. Souffre avec patience et résignation. Sois humble, douce, modeste et docile. Prie pour les incrédules. Suis mes conseils jusqu’à ta dernière heure. Adieu chère enfant. » Joséphine pleura des reproches qui lui étaient fait, et se rendit ensuite à l’église pour la messe.

Le lendemain, au même endroit et à la même heure que la veille, la Sainte Vierge lui dit : « Je suis Celle qui t’a dirigée, digne enfant de Marie. Dieu veut te faire la victime de cette paroisse pour la conversion des pécheurs. Tes souffrances sont loin d’être terminées. Au Ciel, ma patrie ! »

Joséphine vint voir son Curé pour lui raconter. Celui-ci, bien que très convaincu décida par prudence de ne pas la croire. Joséphine lui rétorqua qu’une paysanne comme elle n’aurait jamais idée d’inventer de telles choses.

Les jours suivants, sa santé déclina et elle subit des souffrances inexplicables avec un calme serein. Elle avoua au Curé avoir mérité les reproches de la Sainte Vierge. Elle vomissait souvent, parfois jusqu’à un demi litre de sang. La Vierge lui apparut pour lui préciser quand ces vomissements s’arrêteraient. Elle semblait mourante lorsque tout s’arrêta, le docteur Manseau ne comprit pas et conclua au surnaturel.

Pendant six ans, Joséphine entendit 24 fois la Sainte Vierge lui parler. Son mari a dû supporter les réflexions de ses amis et des bourgeois de la localité. Certains parents même de Joséphine lui ont tourné le dos, la raillant, ils se tournèrent contre elle.

En 1877, la Vierge lui apprit que les douleurs et vomissements allaient revenir. Joséphine se mit à douter, quand elle apprit qu’elle allait encore connaitre les souffrances. La Vierge lui dit « Voici donc pourquoi Je te prive de te faire connaitre mon monde en ce monde : il faut être bien pur, et tu sais que tu n’as pas eu une conduite très régulière dans la jeunesse avant ton mariage. Cela te concerne personnellement, tu en garderas le secret. »

Les paroissiens tournèrent en ridicule cette nouvelle rechute, pour eux, elle jouait la comédie. L’humiliation était grande. Joséphine l’acceptait pour la conversion des pécheurs en se rappelant les humiliations de Jésus lorsqu’il fut couvert d’opprobre.

La Sainte Vierge lui apparut dans la nuit, le cœur transpercé de sept flèches et lui rappella en pleurant les paroles de désespoirs que disait parfois Joséphine. Elle lui dit « Voit mon pauvre cœur percé de sept flèches et navré de douleurs ! Qu’a-t-il donc fait pour tant souffrir et être tant offensé ? Ce sont vos péchés tant renouvelés qui me causent ces souffrances, et cependant, Je ne me lasse pas de souffrir pour vous ! Voila pourquoi Dieu te choisit ce genre de souffrances, c’est pour faire comprendre à nos pauvres enfants pécheurs, ingrats et endurcis que s’ils ne se convertissent pas, ils paraitront devant Dieu au jour de leur jugement, mais Il ne les recevra pas plus dans le ciel, qu’il n’est possible à ton estomac de digérer un verre d’eau, les jours que Je te prédis. »

La Vierge revint souvent la soutenir, et lui rappeler par ses larmes qu’Elle souffrait aussi avec elle à cause des nombreuses âmes qui tombent en enfer. «Que d’horribles sacrilèges se commettent tous les jours, surtout de la part des femmes ! Les jeunes filles perdent leur virginité ; les femmes mariés se livrent à l’adultère : et se sont les péchés les plus odieux à nos yeux et qui nous offensent le plus. Elles vont se présenter au ministre de Jésus Christ et ne s’accusent même pas de ces péchés si graves et abominables. Elles trompent leur confesseur mais elles ne trompent pas Dieu. Et ensuite elles ont le courage de se présenter au sacré banquet, recevoir le corps et le sang de mon Divin Fils dans de semblables dispositions. Il vaudrait mieux, pour ces personnes enchainées par le démon, qu’elles ne s’approchassent jamais des sacrements, car elles augmentent les souffrances de Notre Seigneur Jésus Christ, et elles se plongent encore davantage dans l’enfer.»

La douleur était si grande que Joséphine en tombait parfois inanimée. Cette même douleur lui arrachait parfois des cris auxquels elle demandait pardon à son entourage. Il restait peu de personnes qui restaient à ses côtés pour la soutenir. Son curé chercha à la confondre pour savoir si c’était bien le démon qui lui apparaissait, comme le prétendait de nombreuses personnes le pensent. Joséphine pensait « fermement que c’était la Sainte Vierge »

La Vierge lui dit «Je suis la Mère de Dieu et ta mère la plus chère, qui viendra te visiter visiblement jusqu’à la mort.»

Le curé décida de dévouer quelques jeunes filles et femmes pour veiller sur la voyante et noter tout ce qui se passait. On su ainsi que Joséphine a entre 70 et 95 crises de vomissements de sang pur et qu’elle ne prenait de nourriture ni la nuit ni le jour. Tout ce que Joséphine tentait de prendre elle le vomissait. Malgré cela son teint était rose et elle n’était pas amaigrie. Son comportement serein entre les crises ne laissait rien transparaitre de ses souffrances.

Les deux heures qu’elle passait à réciter le chapelet n'étaient jamais troublés par les vomissements.

Tous les soirs, Joséphine se plaisait à lire à sa famille les litanies de la Sainte Vierge et priait Notre Dame des 7 Douleurs.

La Vierge lui dit « Je désire que les 7 douleurs de Mon Cœur soient honorées en faveur des pécheurs » en récitant le chapelet des 7 douleurs et l’Ave Maria de Notre Dame de Compassion.

L’Ave Maria de Notre Dame de Compassion : « Je vous salut Marie, pleine de douleurs ; Jésus Crucifié est avec vous ; vous êtes digne de compassion entre toutes les femmes ; et digne de compassion est Jésus le fruit de vos entrailles.
Sainte Marie, Mère de Jésus Crucifié, obtenez nous des larmes, à nous qui avons crucifié votre Fils, maintenant et à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il. »


Les dernières paroles de la Vierge firent le tour de la paroisse, et plus personne ne plaisantait. Les plus indifférents étaient attendris, les impies se taisaient. Parfois jusqu’à 110 ou 120 personnes venaient à sa maison visiter l’âme expiatrice sur son lit de douleur. C’est ainsi que certains purent la voir en extase alors que la Sainte Vierge venait lui donner des paroles de courage pour ses souffrances. Subjugués par ce spectacle, ils restèrent immobiles et silencieux.

Les gens venaient la voir pour se recommander à ses prières.

Joséphine apprit à vivre avec sa douleur, à prévoir les crises qui la frappaient si bien que malgré l’intensité du mal elle prit l’habitude de vivre avec.

La Vierge lui apparut en tenant à sa main droite une couronne de roses blanches et de la gauche une croix noire. Dix-neuf personnes se trouvaient dans sa chambre.

La Sainte Vierge lui dit que le 8 décembre, elle pourrait se rendre à la messe et manger. C’est ce qui se passa effectivement.

La Vierge lui dit aussi que toutes les prières de Joséphine étaient entendues, mais que les gens qui lui faisaient des demandes par son intercession seulement quand ils étaient affliction ne seront pas exaucés. Pour eux la Vierge priait et ne leur accordait pas ce qui leur serait nuisible, car ils ne pensaient pas à ce dont ils auraient vraiment besoin. La Vierge terminait en disant « Je demande à Dieu qu’Il t’envoie de grandes afflictions, qu’Il te détache de la terre et te fasse penser au Ciel. Surtout n’abandonne pas ta croix de douleur, afin de recevoir ta couronne des martyrs que Je t’ai promise. »

Des centaines de personnes venaient à sa maison, et Joséphine répétait sans cesse les paroles de la Vierge. Certains se mettaient à genoux et embrassaient le sol à l’endroit de l’apparition.

Le 18 novembre 1879, malgré ses souffrances, Joséphine devint mère une seconde fois. Elle allaitait son enfant et les médecins étaient surpris de constater qu’elle avait assez de lait pour allaiter deux enfants malgré son régime et ses vomissements. Sa fille se portait à merveille. La Vierge lui accorda alors de pouvoir manger le soir avec ses parents, son mari et ses deux enfants à la table familiale, pour leur consolation.

La Vierge sous le nom de Notre Dame des 7 Douleurs lui fit connaitre la douleur physique et morale que ressent une âme au purgatoire, Joséphine constata que sa souffrance était peu en comparaison.

Un jour, Joséphine s’exclama « Ô ma bonne Mère, que vos souffrances me sont pénibles ! » La Sainte Vierge lui répondit : « Ô mon enfant que vos péchés me sont douloureux ! »

Lors d’une extase, la Vierge répondit à une question du Curé alors que celui-ci ne l’avait pas formulée oralement. Ce qui achèva de le convaincre sur l’identité de l’apparition. La question portait sur la confrérie de Notre Dame des Sept Douleurs qu’il souhaitait fonder.

La Vierge répondit à une autre occasion qu’Elle est Celle qui est apparue à Lourdes et la Salette.

La Vierge lui apparait aussi à l’extérieur dans un lieu où Elle souhaitait que l’on érige une statue de la Vierge des 7 Douleurs.

Joséphine racontait que le démon est venu sous la forme d’un étranger lui promettre le bonheur et la fin de ses souffrances, offrir une pension pour sa fille, que son mari ne souffrirait plus au travail...

Un jour, le démon lui tira cent mille francs d’une bourse et les lui agita sous le nez ; en échange elle devait dire que les religieux lui avaient dit de mentir et ou qu’elle ne voulait plus parler des apparitions.

Il lui apparaitra plusieurs fois, même sous la forme d’un ange de lumière qui lui dit qu’elle allait mourir sous peu. Il lui donna même quatre coups de poignard en disant « aujourd’hui, si je le peux, je veux te faire répandre du sang ». Il saccagea sa maison, il fit disparaitre les objets, il agressa et tyrannisa une petite domestique de la famille par une force invisible, il lui redonna trois coups de poignard dans l’église même et devant témoin, il mit le feu à son lit alors que son mari Louis est là. Un autre fois, une force invisible emporta Joséphine dans la rue si bien que trois hommes n’arrivaient pas à la retenir...

En tout le démon la poignarda 7 fois, comme les sept glaives qui transpercent le coeur de Notre Dame des 7 Douleurs.

De tout cela la Vierge l’en informait avant que cela n'arrive. Tout cela effrayait sa famille et surtout son mari.

Joséphine subit un interrogatoire juridique sur les coups de poignard qu’elle avait reçu dans l’église et qui avaint fait déplacer la gendarmerie. Le juge de paix conclut qu’il était « en face d’une habile magicienne » même s’il y avait eu des témoins. Joséphine ne s’effrayait plus de rien, et s’en remettait corps et âme à sa bonne Mère du Ciel.

Mr Rousseau, Curé de Bourellet, demanda une enquête de l’église au sujet de ces apparitions. Certains l’approuvaient tandis que d’autres lui reprochait de croire au surnaturel divin de ces faits.

L’étranger (le démon) revint voir Joséphine pour la menacer au sujet de cette enquête et lui expliquer que rien ne sera approuvé. Effectivement, les témoins ont tous été surpris de la façon dont ils avaient été interrogés, les questions ne portant nullement sur les extases ou guérisons dont ils avaient été témoins. Les différents docteurs qui avaient étudiés les extases de Joséphine ne comprirent rien non plus aux questions. L’un d’entre eux s’étant même plaint qu’on lui demande de parler d’hystérie, alors qu’il soutenait formellement le contraire.

L’église ne s’est pas prononcée à son sujet, les autorités de l’église concluant « la commission d’enquête ne nous a pas éclairés. »

Source: Toutes les Prophéties - Prophéties de Joséphine Reverdy Raimbault

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