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Prophétie de l’abbé Mattay


« En 1813, l’abbé Mattay, curé de Saint-Méen, en Bretagne, à quelques kilomètres de Dinant, prononça du haut de la chaire les paroles suivantes : "Pauvres mères, vous pleurez la perte de vos enfants, vous avez raison ; mais consolez-vous ; dans deux ans vous n’aurez plus d’empereur, il sera détrôné et remplacé par un prince de la famille des Bourbons". Cette audace faillit lui susciter des difficultés avec le régime impérial. Le maire, bien pensant, en fut quitte pour le représenter auprès des autorités du chef-lieu comme un homme qui n’avait plus la tête à lui. Il l’avait si bien à lui, qu’en 1815 il fit la prophétie suivante, claire, détaillée.



«Après elle [il est ici question de la République] un prince légitime[le Grand Monarque], d’une grande piété et d’une grande sagesse, sera appelé à gouverner la France. Il vivra très vieux, et la France se trouvera heureuse sous son règne. Il viendra au moment où on s’y attendra le moins. Il prendra le titre d’empereur ; car, à partir de là, nous ne devons plus avoir de rois.

Vers la fin du règne de l’usurpateur, le pape mourra et aura pour successeur un jeune pape, qui saura se mettre à la hauteur de sa mission ; et c’est sous ce jeune pape que nous sommes appelés à voir les grands évènements.

L’empereur aura passé en France presque tout le temps du règne républicain ; mais on en parlera très peu, si ce n’est quelques jours avant son avènement.

Il partira de Rome pour occuper le trône après avoir reçu la bénédiction du Saint-Père.

Sa garde sera composée d’étrangers […].

A peine proclamé, il aura plusieurs guerres à soutenir, et notamment avec l’Angleterre, qui sera conquise par lui et deviendra province de France. Il mettra onze mois à faire cette conquête ; toute l’armée d’une voix unanime criera : "Courrons en Angleterre !" L’enthousiasme sera si grand que l’Empereur, pour ne pas faire de jaloux, tirera les troupes au sort, car il faudra bien qu’il en réserve une partie pour garder les côtes

Les puissances étrangères s’armeront, non en faveur de la légitimité, mais dans le but de partager la France.

L’empereur de Russie à la tête d’une grande armée, viendra jusqu’au Rhin, qu’il ne passera pas, parce que là une main invisible l’arrêtera. Il verra le doigt de Dieu.

Quelque chose de miraculeux arrivera : l’empereur de Russie embrassera la religion catholique et la fera reconnaître dans tous ses Etats. Je ne puis au juste préciser l’époque de ces choses.

Tout ce que je sais, c’est que si la République a le temps de s’établir tout à fait, elle ne durera que trois jours au bout desquels l’empereur montera sur le trône. Et à un moment donné, toute l’Europe sera en feu. Le calme naîtra cependant de l’orage au moment où l’on s’y attendra le moins et qu’on croira tout perdu. L’heureux changement arrivera et sera annoncé par des proclamations qui, dans un clin d’œil, seront répandues à toute la France.

Les fonctionnaires désignés se trouveront à leur poste à point nommé ; les emplois seront donnés au mérite et non à la faveur ; la religion sera protégée et respectée.

L’empereur accordera un pardon général, et personne ne sera inquiété pour ses opinions. En un mot, il y aura oubli du passé.

Peut-être les choses s’arrangeront-elles sans effusion de sang ; mais si l’on se bat, le choc sera terrible, et il périra plus de monde qu’en 93, et la terreur sera si grande que les plus rassurés trembleront de frayeur. Les églises seront fermées pendant quelques temps, surtout dans les villes.

Le feu n’atteindra point la Bretagne, ou du moins, elle souffrira peu.

Tout le pays sera couvert de troupes ; le feu prendra du Midi au Nord, et l’on se battra pendant six semaines et les quinze derniers jours, jours et nuits. Dans ce cas légitimistes et républicains se donneront la main, et l’empereur viendra occuper le trône sans effusion de sang, et sans même qu’il soit tiré un seul coup de fusil pour le faire monter. Enfin, ce ne sera pas pour lui qu’on se sera battu.

La paix sera attribuée à Dieu et non aux hommes, et ce dont nous devons être témoins sera regardé comme miraculeux. Alors, la joie sera si grande que le voyageur n’aura pas besoin d’argent ; il sera recueilli et défrayé partout ; on dressera des tables dans les rues, et on y admettra tout le monde sans distinction ; les réjouissances dureront huit jours consécutifs ».

Pendant le temps que durera la grande Crise, les journaux, devenus presque insignifiants, n’apprendront que peu de nouvelles, et souvent celles du jour seront démenties le lendemain.

L’empereur ne pourra diminuer les impôts que trois ans après son avènement au trône, à cause des grandes charges qu’auront occasionné les frais de la guerre, et la mauvaise administration du gouvernement précédant.

Avant l’arrivée de l’empereur, trois grandes villes et cinq petites périront de fond en comble, ce qui ne pourra être connu qu’un certain laps de temps après.

A peine les jeunes conscrits de la classe de l’année où ces évènements arriveront seront sous les drapeaux que déjà l’empereur sera proclamé ou sur le point de l’être. »

L’Abbé Mattay avait aussi prédit une révolution en Espagne :

« Si le Roi de ce pays n’est pas détrôné, peu s’en faudra ; toutefois, il remontera sur le trône, mais quinze jours seulement après la restauration qui doit avoir lieu en France. »
(Tiré de l’ouvrage « Demain », pages 198 à 202 et de Le Peuple de la paix)



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