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Prophétie de Sœur Marie-Catherine de Metz - Thérèse Putigny



Thérèse Putigny (en religion Sœur Marie-Catherine) est née le 22 mars 1803 et elle est morte en 1886. - (Résumé de sa vie)

Prophéties

Vision du 12 février 1872 :

« Notre Seigneur dit à Marie-Catherine : "Je ne ferai grâce à ce peuple ingrat que lorsque les prières et les bonnes œuvres auront cicatrisé mes plaies et apaisé ma justice".

Je compris alors, dit Marie-Catherine, deux choses :

- la première, que le moment de la délivrance, moins proche qu’on ne le croit, sera précédée de terribles châtiments ;
- la deuxième, que chaque âme est appelée à prendre sa part des souffrances qui doivent former la grande expiation ».

Vision de mars 1875 :

« Au mois de mars 1875, Notre Seigneur me dit : "Regarde !"

Alors, je vis une grande quantité de personnes assemblées dans une vaste plaine au-dessus de laquelle s’amoncelaient des nuages menaçants. Un peuple immense partagé en deux camps : les méchants formaient une multitude compacte ; ils étaient infiniment plus nombreux que les bons ; ceux-ci tenaient en leurs mains des flambeaux allumés. Une belle et vive lumière était le partage des fervents ; une lumière faible et vacillante, celui des tièdes et mal affermis dans leur foi. Bientôt, je vis une partie de ces derniers passer au côté opposé, et leurs flambeaux s’éteindre tout à fait.

Quelques-uns s’efforçaient de revenir à leur point de départ, leurs flambeaux conservant toujours un reste de lueur, mais que d’obstacles, de dangers, de souffrances pour y arriver. Oh ! Qu’il est difficile à l’âme qui a abandonné la bonne voie d’y rentrer et que le nombre de celles à qui cette grâce est accordée est petit !

Bientôt éclata le plus furieux ouragan.

Nul abri pour s’y réfugier, la foudre en tombant faisait de nombreuses victimes ; celles qui n’étaient pas atteintes, plus mortes que vives, se préparaient au même sort. Insensiblement, cependant, la tempête se calma ; le ciel redevint serein ; une magnifique campagne, ornée de la plus riche végétation, s’offrit à mes yeux. Je n’avais jamais rien vu de si beau en notre triste monde et je croyais trouver une image du paradis terrestre, tel qu’il était avant la chute de l’homme. Je marchais d’enchantements en enchantements, oubliant les douleurs passées.

Quand, de nouveau, les nuages couvrirent le ciel et présagèrent un orage plus épouvantable que le premier.

En moins de quelques instants, une obscurité profonde enveloppa toute la terre, et de sinistres éclairs sillonnant la nuée, laissant seul entrevoir l’horreur des plus épaisses ténèbres.

Il me dit alors que j’avais vu l’image de notre pauvre France.

Pour elle allaient commencer les jours de l’épreuve, jours de terreur et d’effroi, mais ils seraient suivis d’un si merveilleux triomphe pour la religion, que l’on n’en aura jamais contemplé de semblables ; néanmoins, sa durée devait être courte ».

Vision du 08 août 1872 :

« Je vis un lieu s’étendre indéfiniment et, à l’horizon, des peuples de différentes nations qui exécutaient d’immenses préparatifs de guerre. Au milieu de la plaine, une bête épouvantable recevait les honneurs de la multitude et Jésus, non loin de là, la corde du criminel au cou, était rudement poussé dans tous les sens… Ils lui coupèrent les membres avec une cruauté inouïe.

Ce qui attend le monde est terrible. Ce ne sont pas les hommes qui se mesureront avec d’autres hommes. C’est Dieu, Lui-même, par le ministère des anges, qui combattra les légions infernales ».

Vision du 10 septembre 1875 :

« Tout, autour de moi, avait un aspect de tristesse et de deuil, et Notre Seigneur m’adressa ces paroles :

"La France dort, les uns dorment d’un sommeil de cupidité, les autres d’un sommeil de mollesse, d’impiété, de tiédeur et de mort !"

Alors, Notre Seigneur prenant une branche dans sa main, et formant un signe de croix sur l’espace : "France, dit-il, lève-toi de ce sommeil de mort !"

Et, à l’instant sur la vaste étendue qui m’était montrée, tout changea de face, tous furent ravivés, sur les visages se peignait l’allégresse la plus vive, et en voyant cet épanouissement universel, je pensais : "Oh ! Comme Dieu aime la France !" et j’eus le pressentiment de notre salut ».

On demanda un jour à Marie-Catherine, si elle connaissait l’époque où devait se produire cette renaissance de la religion.

Elle fit la réponse suivante : « Notre-Seigneur ne m’a jamais fait connaître l’époque précise. Je n’en puis donc parler que d’après une impression sans autre valeur que mon intuition personnelle. Dieu ne mesure pas le temps comme nous. Une année de souffrance nous paraît un siècle et mille ans sont devant le Seigneur comme le jour d’hier.

Mais, lors même que j’aurais été instruite du moment des miséricordes divines, je sais trop l’influence de la prière sur les desseins de Dieu ; elle adoucit les sentences de sa justice et abrège la durée des châtiments ».

Source: Toutes les Prophéties - Prophétie de Sœur Marie-Catherine de Metz

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