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Histoire de Sainte Thérèse d’Avila - Thérèse de Cepada y Ahumada


Thérèse de Cepada y Ahumada naquit à Avila le 28 mars 1515, au cœur de l’Espagne et elle est morte dans la nuit en octobre 1582.

Résumé de sa vie

Ses pieux parents appartenaient à la noblesse castillane. Elle était la troisième de douze enfants. A cette époque, l'imprimerie naissante de Gutenberg permettait la diffusion des Saintes Ecritures. C'est aussi le moment de grandes découvertes, qui bousculaient la vision du monde, et de l'émergence du protestantisme.

Nourrie par ses parents dans la crainte du Seigneur, elle montra dès le plus jeune âge un indice de sa sainteté future.

Son père possédait de nombreux romans qu’elle aimait lire. Elle lisait les actes des saints Martyrs, voulant elle-même devenir martyre.

Elle s’échappa un jour de la maison paternelle, voulant avec son frère Rodrigue gagner « les terres infidèles » afin d'y donner sa vie pour la gloire de Jésus-Christ et le salut des âmes. Ramenée par un de ses oncles, elle décida avec son frère de se faire ermite.

Thérèse écrit : « Je faisais l'aumône comme je pouvais, et je pouvais peu. J'essayais la solitude pour prier mes dévotions, qui étaient nombreuses, et particulièrement le rosaire… J'aimais beaucoup faire comme si nous étions des nonnes dans des monastères, quand je jouais avec d'autres petites filles, et je pense que je souhaitais l'être. »

A la mort de sa mère, Thérèse avait douze ans et elle supplia la Sainte Vierge de devenir sa Mère. Dés lors elle ressenti sa protection. Elle se sentait sa vraie fille.

Puis elle devint une jeune fille passionnée de romans de chevalerie et oublia ses jeux d'enfance : « J'ai commencé à porter de beaux habits, et à vouloir paraître élégante, je soignais mes mains, ma coiffure et mes parfums, et toutes les vanités de cet âge, car j'étais très curieuse… J'avais quelques cousins germains… Ils étaient à peu près de mon âge, un peu plus vieux que moi ; nous étions toujours ensemble, ils m'aimaient beaucoup et chaque fois que quelque chose les rendait heureux, nous discutions et j'écoutais leurs joies et leurs enfantillages…

Tout le mal me vint d'une parente qui venait souvent chez nous. Je me trouvais fréquemment en sa compagnie pour bavarder, car elle m'aidait dans toutes les idées de passe-temps qui me venaient à l'esprit, et m'en proposait même d'autres; elle me faisait également part de ses fréquentations et de ses futilités. Il me semble que ce fut lorsque je me mis à la fréquenter, à l'âge de quatorze ans, que le péché mortel m'éloigna de Dieu. »

Pendant trois mois, et avec la complicité des domestiques, elle succomba aux passe-temps des agréables compagnies, faisant ainsi courir un danger à elle-même et à l'honneur de son père et de ses frères. Elle avait aussi pris le goût de la parure avec le désir de plaire. Cependant elle-même déclara « qu'elle détestait les choses malhonnêtes ».

Son père décida alors d'envoyer Thérèse au couvent de Santa María de Gracia à Avila en 1531.

Thérèse supporta difficilement son manque de liberté. Elle ne voulait pas devenir sœur, et ses adorateurs lui envoyaient des billets, mais comme selon ses propres mots « il n'y avait pas place pour tout cela, la chose cessa promptement ».

Thérèse y resta jusqu'à l'automne 1532, sans se décider à embrasser la vie religieuse. Thérèse tomba gravement malade, et dut rentrer chez son père. Luttant contre elle-même, elle parvint à dire à son père qu'elle souhaitait entrer dans les ordres, tout en sachant qu'elle ne reviendrait pas sur sa décision. Son père lui répondit qu'il ne l'accepterait jamais de son vivant.

Thérèse fugua du domicile familial le 2 novembre 1533 pour le couvent de l'Incarnation d'Avila. Celui-ci était un monastère non cloîtré permettant aux religieuses de sortir et de recevoir des visites.

A vingt ans elle y fit ses vœux le 3 novembre 1534.

Pendant dix huit ans, elle dut supporter de graves maladies dans de terribles souffrances. Elle les affronta dans la pénitence, sans recevoir le réconfort d’aucune consolation du ciel, qui est habituellement donné aux Saintes personnes. Thérèse resta même paralysée pendant deux ans.

Thérèse était vertueuse, le zèle et la charité la poussait à travailler au salut, non seulement de son âme, mais aussi de celle des autres.

En 1539, Thérèse recouvrit la santé grâce à Saint Joseph, selon ses écrits.

Elle affirme qu'en 1542, Jésus Christ lui apparut dans le parloir, le visage courroucé, et lui reprocha ses relations familières avec les personnes vivant dans le siècle. Thérèse conserva pourtant ce comportement pendant plusieurs années, jusqu'à ce qu'elle cesse de fréquenter ces personnes après avoir vu une image de Jésus sur la croix.

Elle avait plus de quarante trois ans quand elle vécut sa première extase. Ses visions se succédèrent sans interruption pendant deux ans et demi de 1559 à 1561.

Soit par méfiance, soit pour la mettre à l'épreuve, ses supérieurs lui interdirent de s'abandonner à cet ardent penchant pour les dévotions mystiques, qui étaient pour elle comme une seconde vie, et lui ordonnèrent de résister à ces extases, dans lesquelles se consumait sa santé. Elle obéit, mais en dépit de ses efforts, sa prière était si continue que même le sommeil ne parvenait à en arrêter le cours. Simultanément, embrasée d'un violent désir de voir Dieu, elle se sentait mourir.

Elle fut inspirée par Dieu et avec l’approbation du Pape Pie IV de ramener la règle du Carmel à sa sévérité première, s’adressant d’abord aux femmes, et aux hommes ensuite.

Dans cette entreprise, resplendit la bénédiction toute-puissante du Dieu de bonté.

Dans sa pauvreté, dénuée de tout secours humain et presque toujours malgré l'hostilité des puissants, l'humble vierge put édifier jusqu'à trente-deux monastères.

Elle eut le privilège de connaître la transverbération. Cet événement est commémoré par la magnifique sculpture du Bernin « l’extase de Sainte Thérèse ». Cette sculpture tient son origine d'un passage écrit par Thérèse d'Avila dans son "autobiographie."

On y trouve décrites des visions divines, y compris celle où elle a vu un ange jeune, beau et chatoyant debout à côté d'elle :

« J'ai vu dans sa main une longue lance d'or, à la pointe de laquelle on aurait cru qu'il y avait un petit feu. Il m'a semblé qu'on la faisait entrer de temps en temps dans mon cœur et qu'elle me perçait jusqu'au fond des entrailles ; quand il l'a retirée, il m'a semblé qu'elle les retirait aussi et me laissait toute en feu avec un grand amour de Dieu. La douleur était si grande qu'elle me faisait gémir ; et pourtant la douceur de cette douleur excessive était telle, qu'il m'était impossible de vouloir en être débarrassée. L'âme n'est satisfaite en un tel moment que par Dieu et lui seul. La douleur n'est pas physique, mais spirituelle, même si le corps y a sa part. C'est une si douce caresse d'amour qui se fait alors entre l'âme et Dieu, que je prie Dieu dans Sa bonté de la faire éprouver à celui qui peut croire que je mens. ».

Elle entendit le Christ, prenant sa main droite en la sienne, lui adresser ces mots : " C'est à titre d'épouse que désormais tu prendras soin de mon honneur." Par son conseil, elle émit le difficile vœu de faire toujours ce qui lui semblerait le plus parfait. Elle ne donnait que des exemples de vertus, et a laissé beaucoup d'ouvrages remplis d'une sagesse céleste.

Elle écrivait assise par terre dans sa cellule. « Nous n’obtenons pas un pur et parfait amour de Dieu, parce que nous ne donnons pas tout à Dieu, mais seulement l’usufruit, et que nous nous réservons le fonds et l’héritage de nos affections ».

Ses larmes coulaient sans trêve à la pensée des ténèbres où infidèles et hérétiques étaient plongés ; et dans le but d'apaiser la divine colère qu'ils avaient encourue, elle offrait à Dieu pour leur salut les tortures qu'elle s'imposait dans sa chair. Elle châtiait son corps, en dépit des maladies dont elle se voyait affligée, elle joignait à l'usage du cilice et des chaînes de fer celui de se flageller souvent avec des orties ou de dures disciplines, quelquefois de se rouler parmi les épines.

Sa parole habituelle était" Seigneur, ou souffrir, ou mourir ". Car cette vie qui prolongeait son exil loin de la patrie éternelle et de la vie sans fin, lui paraissait la pire des morts.

Elle possédait le don de prophétie.

Agnès de Jésus, atteinte d’une maladie grave, était abandonnée des médecins, et condamnée à mourir dans peu de temps : « Elle ne périra point de ce mal, Dieu la réserve pour de plus grandes œuvres ». Et elle recouvra bientôt la santé.

Le Seigneur lui prodiguait tant de dons, que souvent elle le suppliait de modérer ses bienfaits en mémoire de ses fautes.

Lors d’une apparition à la prieure de Véas, le Seigneur lui dit « Celui-là seul sera sauvé qui aura observé les commandements, accompli la loi, et le ciel, votre ciel, Ô Thérèse, est la récompense des vertus que vous avez pratiquées, non des révélations ni des extases qui vous furent accordées. »

Dans l’église d’Avila Sainte Thérèse dit : « le temps viendra qu’il se fera plusieurs miracles cette église, on l’appellera l’église sainte. »

Elle prévint sa mort de loin, et annonça en quelle année elle devait arriver.

Agnès de Jésus lui dit un jour : « Maintenant votre révérence a bien 59 ans ? » Elle répondit oui, et en ajoutant tout bas « 59 à 68 et s’arrêtera. »

En octobre 1582, malade, mais heureuse de retourner à Dieu, elle mourut a Albe, au jour prédit par elle, munie des sacrements de l'Eglise, et après avoir exhorté ses disciples à la paix, à la charité, à l'observance régulière.

Ce fut sous la forme d'une colombe qu'elle rendit son âme très pure à Dieu. On vit Jésus-Christ assister à cette mort. Un arbre desséché, voisin de la cellule mortuaire, se couvrit de fleurs au moment de sa mort.

On peut ici se rappeler des paroles de Socrate dans « Phédon » sur l’âme : « Quand la mort approche l’homme, c’est vraisemblablement ce qu’il y a de mortel en lui qui meurt, mais ce qu’il y a d’immortel s’éloigne et s’en va, intact et sans corruption, après avoir cédé la place à la mort ».

Le corps de Thérèse, demeuré jusqu'à ce jour sans corruption et imprégné d'une liqueur parfumée, est l'objet de la vénération des fidèles. Les miracles qu'elle opérait durant sa vie continuèrent après sa mort.

Le Pape Grégoire XV béatifia Sainte Thérèse d’Avila en 1622 en même temps que Saint François-Xavier, Saint Philippe de Néri, Saint Ignace de Loyola et Saint Isidore de Séville.

Sainte Thérèse est la Sainte patronne de l’Espagne et des écrivains espagnols.

« Dieu ne demande de nous que deux choses : que nous l’aimions et que nous aimions notre prochain. Voilà quel doit être le but de nos efforts. Si nous accomplissons ces deux choses d’une manière parfaite, nous faisons sa volonté, et nous sommes unis à lui. »

« S'il y a beaucoup de demeures au ciel, il y a beaucoup de chemins pour y arriver. »

Source: Toutes les Prophéties - Prophétie de Sainte Thérèse d’Avila

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