Da Feiz Hon Tado Kozh



Histoire de Sainte Catherine Labouré

Zoé Labouré est née le 2 mai 1806 en France et elle est morte le 31 décembre 1876. Ses parents, Pierre et Madeleine, étaient paysans, simples et honnêtes.

Résumé de la vie de Catherine Labouré

La famille était nombreuse, sur 17 enfants dix survécurent, sept garçons et trois filles. Sa mère mourut à ses huit ans, ce qui lui suscita une affection particulière pour la Sainte Vierge. Dans son deuil, elle embrassa une statue de la Vierge et lui dit « Maintenant tu seras ma maman ».

Elle ne fréquenta jamais l’école. Elle n'apprit à lire et à écrire qu'après son entrée chez les sœurs de la Charité. Elle fut envoyée chez une tante où elle vécut deux ans avec sa plus jeune sœur. Puis son père senti de son devoir de s’occuper de ses enfants. Il les reprit avec lui et Zoé travailla aux travaux de la ferme. Sa sœur aînée, Marie-Louise, entra chez les Filles de la Charité. Elle-même mena de bonne heure une vie très pieuse. Elle avait l’habitude de jeûner le vendredi et le jeudi à l’insu de son père.

Lors d’un songe, elle assista à messe, dans l’Eglise de son village. Le prêtre était un inconnu, à la fin, il lui fit signe de s’approcher. Elle s’enfuit, et dans son rêve alla visiter un malade. Il la retrouve et lui dit « Ma fille, c’est bien de soigner les malades ; vous me fuyez mais un jour vous serez heureuse de venir à moi. Dieu a des desseins sur vous, ne l’oubliez pas. »

En visite chez sa belle sœur, elle voit au parloir un portrait ressemblant trait pour trait au vieux prêtre. Le curé lui dit que c’est Saint Vincent, elle comprend alors dans quelle communauté elle doit rentrer.

Quand elle demanda à son père l’autorisation d'entrer comme sa sœur chez les Filles de Saint-Vincent, il refusa et l'envoya aider un oncle à l'exploitation d'un restaurant ouvrier à Paris. Après une série de tâtonnements, elle entra à son tour au «Séminaire» des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, le 21 avril 1830, à Paris, rue du Bac.

Lors de plusieurs messes elle eut des visions de Jésus et de Saint Vincent.

« Le jour de la Sainte Trinité, dit-elle, Notre Seigneur m’apparut dans le Très Saint Sacrement pendant la Sainte Messe, comme un roi, avec la croix sur la poitrine. Au moment de l’Evangile, il m’a semblé que la croix et tous ses ornements royaux coulaient à terre sous ses pieds, et que notre Seigneur restait dépouillé. C’est là que j’ai eu les pensées les plus noires et les plus tristes, comprenant que le Roi serait dépouillé de ses habits royaux et les dommages qui en résulteraient. »

Catherine ne parla de ses visions qu’à son maître spirituel, le Père Aladel.

En 1830, la Sainte Vierge lui apparut pour la première fois dans la chapelle de la rue du Bac, à Paris, la nuit du 18 au 19 Juillet 1830, veille de la fête de Saint Vincent. Vers 11 heures du soir, alors qu’elle est couchée Catherine entend qu’on l’appelle. Elle ouvre son rideau et voit dans la rue une petite fille de quatre ou cinq ans, habillée de blanc. Des rayons lumineux s’échappent d’elle. L’enfant insiste « la Sainte Vierge vous attend », Catherine s’habille et la suit. Arrivée à la chapelle, l’enfant ouvre et l’intérieur est tout illuminé, ce qui lui rappelle une « messe de minuit ».

Catherine rapporte les paroles de la Sainte Vierge « Mon enfant, le Bon Dieu veut vous charger d'une mission ; vous aurez bien de la peine, mais vous surmonterez cette peine, en pensant que vous le ferez pour la gloire du Bon Dieu. Vous connaîtrez ce qui est du Bon Dieu ; vous en serez tourmentée, jusqu'à ce que vous l'ayez dit à celui qui est chargé de vous conduire. Vous serez contredite, mais vous aurez la grâce, ne craignez point ; dites avec confiance tout ce qui se passe en vous, dites-le avec simplicité, ayez confiance, ne craignez point. Vous verrez certaines choses, rendez compte de ce que vous verrez et entendrez. Vous serez inspirée dans vos oraisons. Rendez-en compte et de ce que Je vous dis et de ce que vous verrez dans vos oraisons. Les temps sont très mauvais, les malheurs viendront fondre sur la France, le trône sera renversé, le monde entier sera renversé par des malheurs de toutes sortes. »

La Sainte Vierge avait l'air très peinée en disant cela.

« Mais, venez au pied de cet autel, là, les grâces seront répandues... sur toutes les personnes qui les demanderont, grands et petits, des grâces seront répandues particulièrement sur les personnes qui les demanderont... La communauté jouira d'une grande paix, elle deviendra grande. Mais, de grands malheurs arriveront, le danger sera grand. Cependant, ne craignez point, dites vous de ne pas craindre, la protection de Dieu est toujours là, d'une manière toute particulière, et Saint Vincent vous protégera »

La Sainte Vierge était toujours triste.

« Je serai moi-même avec vous. J'ai toujours l'œil sur vous, Je vous accorderai beaucoup de grâces... Le moment viendra où le danger sera grand ; on croira tout perdu ; là, je serai avec vous, ayez confiance. Vous reconnaîtrez ma visite, la protection de Dieu sur la communauté, et de Saint Vincent sur les deux communautés. Ayez confiance, ne vous découragez pas, là, Je serai avec vous. Mais il n'en sera pas de même des autres communautés ; il y aura des victimes. »

La sainte Vierge avait les larmes aux yeux en disant cela.

« Pour le clergé de Paris, il y aura des victimes. Monseigneur l'Archevêque »

A ce mot, Elle a les larmes de nouveau.

« Mon enfant, la Croix sera méprisée, on la mettra par terre ; le sang coulera, on ouvrira de nouveau le côté de Notre-Seigneur ; les rues seront pleines de sang ; Monseigneur l'Archevêque sera dépouillé de ses vêtements »

Ici, la Sainte Vierge ne pouvait plus parler, la peine était peinte sur son visage.

« Mon enfant, disait-elle, le monde entier sera dans la tristesse.» Catherine se demande en son for intérieur, quand ces choses doivent arriver, la Sainte Vierge répondit : « Quarante ans, puis dix » et après un silence de quelques minutes elle ajoute « Puis la Paix ! »

En 1830, c’est la fin de la monarchie de Droit Divin, la fin de la ‘’royauté sociale de Notre Seigneur Jésus Christ’’. Si l’on ajoute 40 ans à 1830, on obtient la guerre de 1870. Dix ans plus tard c’est la guerre de 1880 où les francs maçons s’emparèrent du gouvernement français. Le gouvernement devient laïc. Les républicains mènent une action anticléricale en même temps qu’une expansion coloniale. Puis le Christ est chassé des tribunaux, des écoles, et des armées. On rétablit le divorce. Le parlement vote des lois pour « arracher les consciences humaines à la croyance » dira le ministre René Viviani dans un discours public.

Catherine eu d’autres visions, parmi elles, elle eu la révélation de la Médaille Miraculeuse.

Elle vit la Sainte Vierge, les pieds reposants sur un globe, puis les inscriptions autour de sa tête « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. » Puis elle entendit « Faites ! Faites frapper une médaille sur ce modèle, les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces, surtout en la portant autour du coup ; les grâces seront abondantes pour ceux qui auront confiance. » Il lui sembla que la vision se retournait puis elle vit la lettre M surmontée d’une croix et un cœur entouré d’épines puis un autre transpercé d’un glaive.

Lors d’une autre vision, alors qu’elle contemplait les rayons lumineux de la Sainte Vierge, elle entendit dans son cœur « ces rayons sont le symbole des grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui les lui demandent. »

Cette médaille a été reproduite des millions et des millions de fois en or, en argent et en bronze.

En 1838, Catherine fut envoyée à l’hospice d’Enghien et la maison de Reuilly, pour la garder de l’orgueil, elle resta quarante ans dans la salle des vieillards. Elle travaillait à la cuisine, à la lingerie, et de la basse cour. « Sœur Catherine ? disait-on, mais c’est la sœur du poulailler de Reuilly ! » Elle se plaisait parfaitement dans ses fonctions, et trouve beaucoup de bonheur à être au milieu de ses pauvres.

A la fin de sa vie elle dira « Moi, favorisée, ma Sœur, mais je n’ai été qu’un instrument ! Ce n’est pas pour moi que la Sainte Vierge m’a apparu ; je ne savais rien, pas même écrire ; c’est dans la communauté que j’ai appris ce que je sais, et c’est pour cela que la Sainte Vierge m’a choisie, afin qu’on ne puisse pas en douter. »

Elle a senti le moment où elle allait mourir, et a demandé à ses sœurs de l’enterrer à l’endroit de son cœur. Elle est morte le 31 décembre 1876, « Je m’en vais au ciel, voir Notre Seigneur, sa Mère et Saint Vincent » et elle ferma ses yeux bleus.

La vie de la Sœur Labouré a été la réalisation fidèle de celle parole de Notre Seigneur dans l’Evangile : « Je vous rends grâces, mon Père, de ce que vous avez caché aux sages du siècle pour les révéler aux humbles et aux petits. »

La bienheureuse Catherine Labouré fut béatifiée en 1947 par le Pape Pie XII.

Source: Toutes les Prophéties - Catherine Labouré

Da Feiz hon Tado Kozh

Menu Prophéties

Liens vers des sites de spiritualité chrétienne et d'information Catholiques