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Histoire de Mère Maria Rafols


Rosa Maria Rafols est née en 1781 à Vilafranca del Penedes et elle est morte en 1853 en Espagne.

Résumé de la vie et des apparitions dont fut favorisée Mère Maria Rafols

D’origine catalane, elle est née dans une famille pauvre, simple et très chrétienne. Son père était meunier. A sa mort, elle entra au monastère de San Gervasio en 1794.

Poussée par l’amour de Dieu, c’était une femme forte. Elle fonda avec John P. Bonal la congrégation des Sœurs de la Charité de Sainte Anne pour répondre aux besoins des patients de l’hôpital de Notre Dame de Grace. L’hôpital était quasiment abandonné : c’était une épave.

C’est ainsi qu’elle quitta tout pour rejoindre Barcelone. Maria travailla comme infirmière dans le camp espagnol lors des guerres napoléoniennes qui eurent lieu dans un climat de conflit et de haine. Elle était une lumière qui aidait les plus pauvres et les plus nécessiteux, car dans l’hôpital on trouvait aussi bien des malades, que des déments, des enfants abandonnés…

A 23 ans seulement, Maria Rafols devint supérieure de la Fraternité. La tâche est difficile : mettre de l’ordre, de la propreté, apprendre le respect, se dévouer et donner de l’amour aux presque 6000 malades de l’hôpital. Les Frères de la congrégation ne surmontèrent pas les difficultés et au bout de trois ans, les Sœurs qui restèrent seules et augmentèrent même en nombre.

Le caractère de Mère Maria Rafols se révèla dans ce qu’il a de plus fort : elle était audacieuse et courageuse. Elle apprenait aux autres sœurs la saignée qu’elle pratiquait elle-même, faisait partie du conseil de l’hôpital, et s’occupait du suivi des patients. Ce qui pour une femme à l’époque est inconcevable.

Lorsque l’hôpital fut bombardé et incendié par les Français, parmi les ruines, elle se mit en danger pour sauver les malades. Puis elle se livra à la mendicité pour les nourrir en se privant elle-même de nourriture. Mais tout vint à manquer dans la ville, alors elle demanda un transfert dans le camp français du maréchal Lannes pour pouvoir nourrir et soigner les blessés. Ils devinrent prisonniers, ce qui n’empêcha pas la Mère Maria Rafols d’intercéder pour eux si on portait atteinte à leur liberté.

En 1813, elle retourna à l’hôpital de Saragosse pour s’occuper d’orphelins, d’enfants sans abris et des plus pauvres où elle passera une grande partie du reste de sa vie. C’est le plus long et le plus discret chapitre de sa vie.

Malgré sa vieillesse, c’était une mère attentive pour tous ces enfants. La Mère Maria Rafols suivait les adoptions et continuait à les voir à l’extérieur ou à l’hôpital. Elle n’hésitait pas à les défendre et les reprendre si elle voyait qu’ils étaient mal pris en charge ou maltraités.

Elle fut victime de la guerre carliste : on l’accusa de complicité dans un complot contre la reine, ce qui lui coûta deux mois de prison. Malgré qu’elle fût déclarée innocente par le tribunal, elle dut passer six ans d’exil à l’hôpital de Huesca, fondé en 1807 par la Fraternité. Elle connu ainsi le même sort que beaucoup d’autres exilés qui connurent la dénonciation calomnieuse. En réponse, elle s’occupa avec encore plus d’attachement des enfants trouvés.

Maria Rafols est morte le 30 Août 1853 à 72 ans. Après sa mort, sa renommée commença à s’étendre. La ville de Saragosse la proclama « Héroïne de la Charité » et célèbra sa sainteté.

En 1944, Pie XII suspendit son procès en béatification, puis en 1980, Jean Paul II le ré autorisa.

En 1994, Jean Paul II la béatifia. Sainte Maria Rafols est célébrée le 5 novembre. Son corps repose à Saragosse.

Source: Toutes les Prophéties - Prophéties de Mère Maria Rafols

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