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Histoire de Marie Martel


Marie Martel est née en 1872 et elle est morte le 24 octobre 1913 en France.

Résumé de la vie et des apparitions dont fut favorisée Marie Martel

Originaire du Calvados, elle a toujours été pieuse et pure.

Lors de sa première communion, elle a été favorisée d’une apparition de la Sainte Vierge.

Lors des premières apparitions de Tilly, Marie Martel avait 24 ans et travaillait comme couturière à la journée.

Les premiers faits merveilleux se déroulèrent dans une école libre de Tilly, où trois religieuses institutrices de l’ordre du Sacré Cœur, ainsi que 60 élèves et quelques adultes (qui étaient là par hasard) déclarent avoir vu le 18 mars 1896 une Vierge rayonnante de clarté. Elle avait la posture de l’Immaculée Conception, et est apparue dans les airs, nette mais à une distance incertaine. Tous furent ravis et récitèrent le chapelet, pendant de longs moments. Des enfants de six à sept ans restèrent à genoux sur les tables pour prier sans ressentir la moindre fatigue ou lassitude. Les cinq jours qui suivirent on interdit aux enfants de regarder par la fenêtre. La Vierge réapparaîtra encore plusieurs fois, pour la plus grande joie des enfants.

Le même 18 mars 1896, à Tilly-sur-Seulles, Marie Martel et Louise Polinière, ont vu la Sainte Vierge près d'un ormeau (qui se trouvait à l'arrière de la chapelle actuelle). Elle avait entendu parler des apparitions de l’école, et son cœur l’amèna, après sa journée de travail, dans ce champ.

Marie Martel décrivit la Vierge comme étant « d'une beauté céleste, vêtue de blanc avec une ceinture bleue, des roses d'or posées sur ses pieds nus et à ses pieds, sur une banderole blanche, avec ces mots écrits en lettres d'or "Je suis l'Immaculée" ».

La gazette de l'époque rapporte que bientôt, la nouvelle connue, le malheureux arbre fut transformé en lambeaux. Tout le monde en voulait un petit bout, une écorce, une feuille, une branche.

Entre mars et juillet 1896, « L’écho de Tilly », journal à dix centimes, dénombra jusqu'à 26 apparitions dans le champ Lepetit qui surplombait la Seulles.

Marie Martel raconte « Au mois de juillet, fête de Notre-Dame du Mont Carmel, pour la première fois j'entendis la voix de la Sainte Vierge, qui me dit : - Pénitence! Mon enfant, Pénitence !

La Sainte Vierge me dit : - Mon enfant, veux-tu être heureuse en cette vie ou en l’autre ?

Tout de suite, je lui dis "O ma bonne Mère ! Je veux aller avec vous, tout de suite, si vous le voulez."

La Sainte Vierge me dit : - Mon enfant, tu auras ici-bas beaucoup à souffrir, si tu es fidèle à la mission que tu as à remplir, Je te promets d'être bien heureuse dans l’autre vie.

Et le dernier mot de la Sainte Vierge fut celui-ci : - Mes biens chers enfants, Je vous supplie de bien prier et de faire pénitence. C'est par la prière et la pénitence, que vous apaiserez les vengeances du ciel. »

Le jeudi 14 janvier 1897, Marie Martel supplia qu'on la conduise au Champ. Elle eut d'abord une extase de 10 minutes, pendant laquelle elle vit l'Enfant-Jésus, dans un nuage, à côté de la Vierge.

Quelques jours après, la Vision expliqua à la voyante que le martyre en question consisterait en de très grandes épreuves.

Une deuxième vision, qui dura 28 minutes, se produisit ensuite. Pendant celle-ci, la Vierge lui dit encore « Pénitence ! » et ajouta « Souviens-toi des épreuves à venir ! ».

Inquiète pour la santé de sa mère, Marie Martel obtint sa guérison.

Au mois de février, Marie Martel tomba gravement malade et tous s’inquiètaient pour sa santé.

Le Samedi 22 Mai 1897, Marie Martel arriva au Champ à 4 heures. Après quelques Ave, elle entra en extase : « Oh ! L’étendard !... Vénérable Jeanne d'Arc !... » Puis elle tomba à genoux, et marcha ainsi l’espace de quelques mètres.

Elle demanda à sa Vision plusieurs grâces, et s'écria : « Oh ! Ne les frappez pas ! Je vous en supplie, ma bonne Mère ! »

Elle se relèva alors, toujours en extase, et s'approcha de la barrière en élevée derrière la Chapelle. Son regard devint très brillant. « Oh ! Que c'est beau ! s'écria-t-elle, que c'est beau ! On ne pourra jamais construire rien d'aussi beau ! »

A ce moment, on distinguait nettement dans ses yeux l'image d'une basilique. La vision cessa quelques instants après. Elle a duré 42 minutes.

Dans d’autres extases, elle décrivit encore la future basilique de Tilly, elle en fit même un dessin. Ce dessin était conforme à ce que les petits enfants de l’école avaient admirés.

Marie Martel raconte « J'ai demandé à notre bonne Mère, pour l'adoration du Très Saint-Sacrement, où il fallait l'établir? La voix répondit : «Ici-même.» Et, à ce moment, je me suis trouvée comme transportée, et tout à coup j'ai vu très distinctement le Très Saint-Sacrement, porté par un Ange. Plusieurs Anges étaient devant, sur deux rangs, et marchaient en reculant ; d'autres marchaient en arrière, aussi sur deux rangs. Le Très Saint-Sacrement laissait sur son passage une traînée très lumineuse. Oh ! Que c'était beau à voir ! Les Anges tenaient des cierges allumés à leurs mains. Tous étaient vêtus de blanc. »

Le jeudi 27 mai, fête de l’Ascension une grande foule se trouvait au Champ. Marie arriva vers 6 heures, et eut successivement deux extases. Un pieux pèlerin témoigne :

« Marie a vu couronner les petites victimes, les enfants du Bazar de la Charité. Elle a vu couronner d'abord trois Religieuses de Saint Vincent de Paul : le premier jour, elles n'ont fait que traverser les flammes du Purgatoire.

Jeanne d'Arc doit réapparaître à Orléans, à Domrémy, à Compiègne, à Rouen. Elle a dit « Malheur à toi, Rouen ! »

Marie Martel écrit dans ses notes : « Plusieurs fois j'entendis ces mots : « Pénitence ! » La Sainte Vierge demanda que l'on fasse bénir des cierges. »

Ce jour là, la Sainte Vierge me dit que « j'aurais beaucoup à souffrir, et que j'aurais beaucoup d'épreuves, même de la part du clergé. »

Notre bonne Mère me demanda si je voulais souffrir pour la conversion des pécheurs. Je répondis : « Oui, par amour pour vous, et pour tout ce qu'on a fait subir à votre divin Fils. » Il me fut remis une relique de la vraie croix : je la vénérais avec grand respect. »

« Un jour la sainte Vierge me dit : « Mon enfant, prête la relique que tu portes qui est celle de la vraie croix. Porte-la à la petite Bétou : elle va guérir. A partir de ce jour, à tous ceux qui te la demanderont, il ne faut pas la refuser... Mon enfant, ajouta-t-elle, par la vertu de cette croix, vous obtiendrez beaucoup de guérisons et de conversions. »

Donc, la petite Bétou, qui, la première, l'a eue, a été guérie d'une méningite. A chaque fois qu'on l'a demandée pour obtenir la conversion d'un pécheur, il a été converti.

Une jeune fille du nombre des pèlerins demanda à Marie la médaille bénie au Champ par la Sainte Vierge, pour un impie très malade. Une personne fut chargée de mettre ensuite la médaille sur ce vieil endurci. La famille présenta aussi un prêtre. Ce fut alors, de la part du malade, un débordement d'injures et de grossièretés telles qu'un possédé du démon n'aurait pu en trouver de plus outrageantes. Le pauvre prêtre courba la tête sous cette humiliation, et se retira navré, honteux, et tout épouvanté d'être ainsi traité et mis à la porte. Quand il fut parti, la famille désolée se dit « Hé bien ! la médaille de Tilly ne nous a pas servi à grand chose ! »
Alors la personne, qui devait l'attacher sur le malade, dit « Mais il ne l'a pas... Je ne la lui ai pas encore mise... ». On s'empresse aussitôt de la lui mettre, et, très peu de temps après, le malade demande à sa mère « M. le Curé reviendra-t-il me voir ? »
« Mon pauvre ami, lui répond sa mère, après tout ce que tu lui as dit, il n’est pas possible qu’il songe même à remettre les pieds chez nous. »
« Ah, je veux qu'il revienne ! Qu'on aille le chercher ! Je le demande... J’ai besoin de lui… »
Quand le prêtre sortit de la chambre, il pleurait de bonheur, car le malade s’était confessé. Il vécut encore 4 jours, reçut avec la plus grande piété les derniers Sacrements et mourut dans des sentiments de foi, de contrition, de confiance en Dieu.

En Juillet 1899, Marie Martel se rendit dans sa famille et obtint la conversion de son père, incrédule.

De février à mars 1906, Marie Martel fut assaillie de calomnies. La Sainte Vierge lui avait dit : « Mon enfant, tu vas être bien humiliée. Il va venir un moment que tu vas être bafouée. Tu verras beaucoup de trouble autour de toi. Les enfants, on les fait blasphémer. Le saint nom de Dieu n'est plus respecté dans la plupart des familles, mais le bon Maître va les châtier. Mes enfants, redoublez de prières pour la guérison des malades, et particulièrement pour la conversion des pécheurs. »

Elle vit ce même mois de mars Saint Joseph et l’archange Saint Michel.

Une autre fois « Mon enfant, mon enfant, sois courageuse !... Tu seras toujours persécutée par le monde et le démon... Quand tu seras découragée, repasse, dans la mémoire toutes les fois que Je me suis montrée à toi... Ne crains riens ! Je serai toujours près de toi... Il y aura bien des fois que tu te trouveras découragée, même que ta foi sera prête à te manquer.... Rassure-toi, invoque mon nom... Cela suffira pour te ranimer... C'est, Dieu qui le permet pour t'éprouver. Enfant, sois bien généreuse !»

Au mois d’octobre, elle fut malmenée par le démon.

Puis au mois de décembre, elle tomba malade d’un ulcère à l’estomac et fut poursuivie des assauts du démon.

Les témoignages étaient nombreux, voici comment s’exprimait à ce sujet un ancien officier, très instruit et observateur : « J’aurai toujours le souvenir de ses inexprimables élans de prières, alors que ne pouvant se mettre à genoux, debout, les bras tendus vers inexprimables élans de prière, elle clamait ses invocations. Je verrai toujours dans ses entrées subites dans le ravissement ; celle d’une belle statue, immobilisée dans la contemplation, et dont le visage exprimait la joie et le bonheur le plus intense. »

« Je n’ai jamais rien contemplé de plus beau, disait un touriste passablement sceptique ; le spectacle que voit cette jeune fille doit être merveilleux de splendeur. »

Dés le mois d’août 1896, on constata pendant les extases, dans les yeux de la voyante, un phénomène étrangère, qui se reproduisit bien des fois dans la suite. De nombreux témoins y aperçoivent l’image d’une "Vierge très lumineuse, vêtue d’une robe blanche, serrée à la taille par une ceinture bleue céleste, et enveloppée d’un voile léger. Des rayons s’échappaient de ses mains."

En juillet 1901, une foule de pèlerins virent « des phénomènes dans le soleil, et une pluie impressionnante de globes lumineux.

En 1897, sur le champ Lepetit à la sortie du bourg de Tilly-sur-Seulles, une première chapelle en bois fut érigée : « Notre-Dame-du-Rosaire », construite avec l’autorisation de Mgr Hugonin, évêque de Bayeux. Cette chapelle fut détruite pendant les bombardements de 1944, et reconstruite en mai 1953. La modeste chapelle est aujourd'hui connue sous le nom de la « chapelle du Très-Saint-Rosaire ». L’abbé Gabriel a célébré la première messe de cette chapelle le 31 mai 1972.

En mai 1905, Mgr Amette avait interdit au clergé de s’y rendre.

En 1911, son successeur publia une ordonnance « La seule attitude qui convienne actuellement aux fidèles est de s’abstenir de tout jugement sur ces faits et de cesser toute visite et tout acte de religion au champ de Tilly. » Pourtant en mai 1906, Pie X avait accordé une bénédiction spéciale au doyen de Tilly et à Marie Martel. En mars 1909, Mgr Amette fit pénitence pour avoir parlé contre Tilly.

Dans ses Notes intimes, Marie consigna, à la date du 3 mai, la phrase suivante : La Sainte Vierge nous a bénis, et Elle nous recommanda de prier pour le clergé «car il n'est pas ce qu'il devrait être».

« Notre bonne Mère me dit que j'aurais beaucoup à souffrir de la part des hommes. - "Ici-bas, mon enfant, tu n'auras que la souffrance. Sois courageuse calme et patiente ! Je te consolerai dans la souffrance". "Ce que tu m'as demandé, un jour que tu souffrais beaucoup, te sera accordé ; mais, pour cela, il faut le demander, tous les jours, avec simplicité".

« Tu trouveras des jours où la souffrance sera très grande, même où tes parents adoptifs se décourageront, en te voyant souffrir. Mais il ne le faut pas ; au contraire, c'est toi, dans la souffrance, qui les consoleras. Dis-leur : il ne faut pas vous décourager.

Tu souffriras aussi pour tous ceux qui ne veulent pas de Dieu, en particulier pour ceux qui le blasphèment et qui l'outragent... O enfant, sois généreuse ! Réponds à mon appel et à celui de mon divin Fils ! »

En 1899, Marie Martel fit sa première retraite au monastère de Mesnil Saint Denis, chez les religieuses norbertines. En 1902, elle devint tertiaire de Saint François.

Au mois de novembre 1906, Marie Martel se retira à Mesnil Saint Denis, à cause de sa santé fragile. Marie Martel obtint de nombreuses guérisons, mais restait elle-même souffrante. Elle termina sa vie avec les religieuses de Mesnil Saint Denis.

Le 17 août 1899, Marie Martel, devant la Grotte de Massabielle à Lourdes, entendit : « Tu vois que le monde vient ici en grand nombre pour prier (…) ce n’est pas beaucoup en comparaison de ceux qui viendront là-bas à Tilly. Un jour viendra où Lourdes deviendra un petit Tilly.»

Aujourd’hui, la chapelle de Tilly est bien peu fréquentée des pèlerins.

Source: Toutes les Prophéties - Prophéties de Marie Martel

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